Ah comme vous m'avez manqué cher lectorat ! Je suis content d'entamer cette deuxième saison avec vous. J'ai plein de projets pour cette nouvelle année! Au menu: associations, baladodiffusion est mises-à-jour plus régulières ne sont qu'une infime partie de ce que je vous réserve cette année, mais commençons par les choses sérieuses. Parlons plutôt du sujet de l'été: la mission afghane.
N'étant pas naturellement alaise sur les sujets d'ordre militaire, je m'abstiendrai de tout commentaire sur le travail qui s'effectue sur place là-bas. Je préfère vous parler d'un incident qui a particulièrement retenu mon attention cet été, en lien avec la mission canadienne en afghanistan: l'explosion d'une mine qui aura causé la mort de deux soldats Québécois, l'amputation d'un pied à un caméra-man et d'un violent choc nerveux au journaliste Patrice Roy tous deux de la société Radio-Canada.
Cet incident est majeur pour plusieurs raisons et ses conséquences, autres que celles énumérées antérieurement, peuvent être très graves.
Nos gouvernements pourraient très bien se servir de cet incident pour scandaleusement brimer les libertés des journalistes qui couvrent cette guerre en leur interdisant l'accès à certains endroits sous prétexte d'un danger quelconque. En empêchant les journalistes de nous rapporter ce qui se passe là-bas, notre gouvernement priverait la population de son droit sacré à savoir ce qui se passe avec nos troupes sur le terrain. On appelle cela la liberté de presse et le droit à l'information.
Les journalistes qui couvent la guerre savent qu'ils prennent un risque en acceptant d'aller là-bas. Patrice Roy le savait, en toute connaissance de cause. Ce risque est assumé et les journalistes y vont pour mieux servir leurs concitoyens en les informant de façon juste et libre de ce qui se passe sur le terrain et ce, au péril de leur intégrité physique.
Peut-être cet incident sera un cas unique, peut-être pas non plus... Chose certaine, les conséquences sur les libertés journalistiques qui en découleraient pourraient être excessivement graves. De ce fait, notre droit sacré d'être bien informé pourrait bien être bafoué. Nous sommes les seuls gardiens de ce droit, nous devons y voir.
Dans un plus ou moins autre ordre d'idées, un sondage publié ce matin par La Presse démontre que les appuis que perdent les conservateurs au cours de cette guerre retournent au Bloc Québécois plutôt que d'aller chez les libéraux qui prônent un retrait progressif de nos troupes ou encore chez les néo-démocrates qui eux en réclament le retrait immédiat. Une bonne nouvelle pour le Québec qui ne peut que se porter mieux avec un Bloc plus fort.
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1 commentaire:
Tout à fait d'accord avec toi, tous les citoyens canadiens ont le droit de savoir ce qui se passe dans le monde.
Aussi d'accord sur le fait que les journalistes et autres civils en Afghanistan savent très bien les risques que comporte cette mission, c'est une mission déliquate mais qui comporte bien des dangers.
Heureux de te revoir parmis nous pour une deuxième saison d'idées nouvelles et d'opinions !
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