lundi 30 avril 2007

L'insignifiant

C'est cette fin de semaine qu'avait lieu l'investiture libérale fédérale dans le compté de Papineau. Une course serrée à l'issue de laquelle Justin Trudeau, notre nouveau «kid-kodak» national, a remporté le titre de candidat libéral dans cette circonscription pour la prochaine élection fédérale.

Un premier petit coup dans les couilles pour le nouveau chef du parti libéral du Canada, Stéphane Dion. Il peut toutefois se venter de ne pas avoir fait la vie facile à Trudeau, car l'investiture fût remporté de justesse par ce dernier.

Mais, n'allez pas penser que maintenant qu'il est candidat, le compté lui est donné. Ce compté, le Bloc Québécois l'a travaillé et l'a remporté. Nous ne le laisserons pas partir aussi facilement d'entre nos bonnes mains. Ce compté, nous (le Bloc) l'avons remporté de manière honnorable et le garderons honnorablement!

Justin Trudeau, un homme insignifiant ayant comme seule idéologie la défense de l'héritage paternel. Cet homme n'a rien à dire! Les quelques débats au cours desquelles il a pris position se résument ainsi: «je suis contre la reconnaîssance du Québec comme nation au sein d'un Canada uni, car cela va à l'encontre de ce que pensait mon père». Autre débat au cours duquel on a pu l'entendre est celui des accomodements raisonables: «je suis en faveur des accomodements raisonnables, car cela va dans le sens de ce que mon père voulait en parlant de multiculturalisme». Les seules idées et positions défendues par cet homme sont basées sur une seule question fondamentale: cela va-t-il à l'encontre de la vision qu'avait mon père du Canada ?

Cet héritage et cette vision, c'est celle d'un gouvernement fédéral centralisé au maximum (en argent et en pouvoirs), c'est celle aussi d'un Canada bilingue d'un océan à l'autre, c'est celle d'un Canada multiculturel où tous sont égaux. Cette vision, c'est celle d'un Canada des années 50 ! La vision que défendait Pierre Trudeau, à cette époque, dans les années 50, 60 et 70, en plus d'être eronnée depuis le début, date d'une autre époque et est inadaptée (l'a-t-elle déjà été ?) à ce qu'est le Canada actuel. Et c'est cette vision, arrièrée, dépassée et erronnée depuis le début que poursuit Justin Trudeau !

J'ai bien aimé le titre de La Presse à ce sujet ce matin: «Le fils de Pierre Elliot Trudeau sera candidat dans Papineau»

Nous avons eu Le Tricheur & Le Naufrageur pour Robert Bourassa, nous avons maintenant L'insignifiant pour Justin Trudeau.

samedi 28 avril 2007

Je n'ai fait que mon devoir

Aujourd'hui avait lieu la deuxième phase du concours d'art oratoire auquel je participe, deuxième phase que j'ai remporté.

Bon, étant donné l'absence d'adversaires dans ma catégorie, j'ai remporté par défaut. Bien que j'aie gagné, je n'en deumeure pas moins quelque peu déçu. J'ai vraiment très bien performé ce matin et j'aurais bien aimé battre quelqu'un avec cette performance... De toute façon, ce n'est que partie remise pour la grande et ultime finale, la semaine prochaine !

Au risque de me répéter, cette expériance me fait vraiment mieux comprendre au fil des étapes l'importance du feu sacré qui anime nos différents politiciens. Il faut vraiment un courage sans bornes et une force de conviction hors du commun pour faire de ce genre de choses un métier, ou plutôt, son dévoument. Dur, dur ce mode de vie ! De mon côté, je crois simplement m'être aquitté des mes fonctions de militant du Parti Québécois.

Un peu comme la première phase, tout ceci me rappelait une scène de la série télé The West Wing. Cette scène, tirée de l'épisode «opposition research» de la sixième saison, c'est celle où le conseiller Josh Lyman (Bradley Whitford) et le candidat à la présidence Matt Santos (Jimmy Smits) font leur premiers pas de campagne aux primaires du New-Hampshire.

Voici une image de cette scène, pour la remémorer aux uns et la faire découvrir aux autres:


(Cliquez pour agrandir)

jeudi 26 avril 2007

Cri du coeur

Ceci est un message à tous les souverainistes et aux gens de gauche ayant quitté le Parti Québécois pour aller chez Québec solidaire, prétextant que le Parti Québécois est trop à droite.

Je veux simplement dire à ces gens qu'en agissant de la sorte, ils n'aident en rien la situation. En fait, cet exode des Péquistes de gauche ne fait que laisser le parti entre les mains de son aile droite comme c'est le cas actuellement.

Si vous êtes souverainistes et de gauche (comme c'est mon cas), je vous suggère de faire comme moi et vous impliquer à fond au sein du Parti Québécois afin qu'il redevienne le parti de gauche et social-démocrate qu'il fut et qu'il doit être.

C'est la seule et unique façon de faire avancer les choses. S'isoler dans un tiers parti comme Québec Solidaire ne fait que diviser la gauche et, par le fait même, l'isole de l'échiquier politique.

Je lance donc un appel à tous les gens de gauche qui croient en l'idée souverainiste: Impliquez-vous, mettez notre parti à notre image et à celle des Québécois. C'est en s'impliquant qu'on règlera les choses, c'est ensemble que nous reviendrons, c'est ensemble que nous réussirons.

mardi 24 avril 2007

Le retour de l'indecense

Simplement réagir à ce commentaire entendu d'un porte-parole de l'ADQ qui se plaignait du fait que le Parti Québécois a maintenant plus de temps de parole en chambre que lorsque l'ADQ était le deuxième parti d'opposition.

Je sais pas hein... peut-être parce qu'on a 36 députés et que vous en aviez 5 !

Bande de fachistes stupides que vous êtes adversaires adéquistes pour avoir de telles réflexions.

À vous, chers cousins

À l'issue du premier tour de l'élection présidentielle française, j'ai relevé quelques points importants afin de dresser un bilan de cette première partie de campagne au combien exaustive.

D'abord, une très bonne nouvelle, l'effondrement du faschiste Jean-Marie Le Pen et de son parti, le front national. Je pense que c'est la meilleure chose qui aurait pu arriver à la France en ce moment, à un moment délicat de son histoire.

Le plus important, maintenant, demmeure toutefois le postionnement pour a suite des choses à savoir à qui les candidats éliminés au premier tour doneront leur appui respectif. Une grosse game politique sale en perspective nous attend. En effet, et je parle ici du point de vue de quelqu'un qui n'a pas étudier les différents systèmes politiques, mais il me semble que le deuxième tour n'est justement rien d'autre qu'un grosse game politique sale. Expliquez-moi où le peuple est représenté ou a droit de parole tout au long de cette guerre d'aliances... Nul part.

Il y a quand même quelque chose qui sera intéressant à observer. Dans un premier temps, à qui le centriste François Bayrou donnera son appui et surtout, dans un deuxième temps, comment ses électeurs réagiront-ils à cette consigne... La suiverons-t-il ? Plusieurs politologues en doute prétextant l'indépendance de cet électorat vis-à-vis la classe politique. Je crois qu'ils ont parfaitement raison. Ainsi, peut-importe à qui M. Bayrou donnera son appui, rien n'est perdu pour l'un où l'autre des candidats. Un phénomène qui sera intéressant à voir en mai prochain, lors du deuxième et ultime tour de scrutin.

Sur ce,
Vive le parti socialiste ! Vive Ségolène Royal ! Vive la France socialiste !

dimanche 22 avril 2007

À surveiller

C'est jour d'élection aujourd'hui en France pour le premier tour du scrutin présidentiel. Jusqu'à présent, nous avons eu droit à une course aux enjeux aussi nombreux qu'intéressants à ce moment crucial pour l'avenir de la nation française.

Qui de Ségolène Royal du Parti Socialiste (gauche) ou de Nicolas Sarkozy de l'union pour un mouvement populaire (droite) aura le mieux su séduire les français par ses pistes de solutions ?

Quelle sera la performance du centriste François Bayrou ?

Le faschiste, Jean-Marie Le Pen, est-il aussi fort qu'il l'a pu l'être dans le passé ?

Toutes des questions auquelles nous aurons réponses cet après-midi, en raison du décalage horraire.

Pour ceux que ça intéresse, TV5 présente une couverture complète des résultats aujourd'hui dès 13H20

vendredi 20 avril 2007

Deux poids, deux mesures

Désolé pour l'absence de deux jours, je fus très occupé. En passant, l'article sur le rapatriment de la constitution date de mardi dernier et non de dimanche. C'est seulement que j'avais, à l'avance, préparé la note et l'avais enregistrée comme brouillon le dimanche précédent pour une publication mardi dernier.

Mais le sujet principal de cette note-ci est tout autre. Il est en fait une réaction, un besoin de réitérer une conviction profonde. Ce besoin m'est venu ce matin à l'écoute des nouvelles où j'ai appris que l'ancien ministre de l'environement du Québec, Thomas Mulcair, sera candidat pour le Nouveau Parti Démocratique (NPD) au prochaines élections fédérales. Les néo-démocrates espèrent donc, par l'adhésion de ce candidat vedette, peut-être faire élire, pour la seconde fois de l'histoire, un député au Québec.

J'ai donc décider de me servir de cette nouvelle pour vous réitérer à quel point seul le Bloc Québécois est apte à défendre les intérêts du Québec à la chambre des communes et ce, pour plusieurs raisons.

La premère est sans aucun doute la connaîssance et la maîtrise en profondeur par le Bloc des dossiers Québécois qui doivent être paidés en chambre. Cette connaîssance rend bien sur le Bloc le meilleur parti pour défendre ces mêmes dossiers. Une connaîssance que n'a certainement pas le Parti Libéral du Canada ou encore le Parti Conservateur dont les politiques de droite sont une menace à la sociale-démocratie Québécoise.

Mon second point est en fait un contre-argument à tous ceux qui disent: «oui, mais le Bloc est présent seulement au Québec et ne prendra jamais le pouvoir. Il faut voter pour un parti pancanadien». Cette affirmation, je la trouve dangereuse à plusieurs niveaux. D'abord par ce qu'elle résume la démocratie au pouvoir. Si on suit cette loque, nous devrions tous aller voter «du bon bord» (du côté du gouvernement) afin que nos élus fassent partie du gouvernement si je comprends bien la logique... Nul besoin de vous dire que ce raisonement nous ammènerait, à court terme, vers une dictature. Exemple à ce propos: Maurice Duplessis et l'union nationale dans les années 30, 40 et 50.

Il y a bien sûr aussi le fait que le Bloc Québécois soit le seul parti de gauche capable de faire, véritablement, la différence. «Oui, mais si vous votiez NPD, on aurait peut-être un gouvernement de gauche au lieu d'une opposition de gauche». D'accord, mais qui en ce moment a le double, sinon le triple du poids politique (nombre de députés) du NPD en chambre et donc un meilleur rapport de force... Le Bloc Québécois.

Sans oublier le fait que le Bloc Québécois soit le seul parti véritablement crédible pour parler de vonlonté à décentraliser le gouvernement fédéral. Le Parti Libéral du Canada a fait de la centralisation des pouvoirs son principal héritage; qu'il s'agisse du règne de Trudeau dans les années 60, 70 et 80 ou encore du règne de Chrétien dans les années 90 et 2000, le Parti Libéral fédéral n'a pas cessé de couper au provinces pour enrichir le gouvernement fédéral. Oublions également le NPD, à ce niveau, qui est encore plus centralisateur que le Parti Libéral en proposant de centraliser de nombreux services sociaux. Ah, il reste bien sûr le Parti Conservateur qui se dit décentralisateur, mais avez-vous jetté un oeil sur leur programme et au bilan de leur actuel gouvernement ! Le budget consacré à l'armé et à ce qu'ils appelent «la loi et l'ordre» a explosé et atteint des sommets records. Les impôts des grandes entreprises n'ont cessé d'être réduits. Les règles environementales ont été, une après l'autre, jettées à la poubelle (sans mauvais jeux de mots). Sans parler de leur propos sur l'immigration. N'oublions également pas le contrôle des armes à feu qui se voit sans cesse diminuer, pour notre liberté disent-ils ?!?! Ah, mais ils sont décentralisteurs ! Oui, mais à quel prix...

Bref, seul le Bloc Québécois assure aux Québecois une représentation forte et fidèle à Ottawa.

dimanche 15 avril 2007

« [...] Le Québec se retrouve seul [...] »

Il y a aujourd’hui 25 ans, un événement, l’un des plus tristes de notre histoire, avait lieu. Un véritable coup d’État qui ternira à jamais les relations Canado-Québécoises. Il y a 25 ans, le Premier Ministre Canadien, Pierre Trudeau, modifia la constitution Canadienne en profondeur et à notre détriment. Un geste qui isola le Québec jusqu’à nos jours. Un geste qui comme l’a dit René Lévesque : « plaça le Québec dans la position qu’il occupait traditionnellement, c’est-à-dire, seul ».

Au même titre que la pendaison de Riel, de l’application injustifiée de la loi des mesures de guerre en octobre 70 ou encore de la cause du labrador qui priva le Québec du quart de son territoire, cet événement n’est qu’une preuve de plus de l’échec d’un Canada bilingue et biculturel.

De plus, les tentatives de réparation qui ont suivies vont même sens. Qu’il s’agisse de l’échec de l’accord du Lac Meech, du référendum sur la pitoresque entente de Charlottetown ou encore du plan B de Jean Chrétien à la suite du référendum de 1995 mieux connu sous le nom de : scandale des commandites. Tous ces événements auraient pu être évités, seulement et simplement en satifaisant les demandes légitimes du Québec dès 1982.

Depuis 25 ans, le Québec ne fait pas partie de la constitution Canadienne. Depuis 25 ans, le signature du Québec manque au bas du document fixant les lois fondamentales de ce pays !

Quel triste anniversaire, mes amis.

Comment peut-on encore croire au Canada après un tel anniversaire ?

Sur ce, voici un court vidéo qui résume, un peu, l’évènement:


RAPPEL: Je sais que vous serez sans doute nombreux à vouloir réagir à ce triste anniversaire. Sachez qu'il est maintenant possible à tous de commenter ce blog et ce, même si vous n'avez compte google ou blogger.

Méchante semaine

Toute une semaine politique nous attend, mes amis. Il y en a pour tout les goûts!

Vous avez d'abord la rentrée parlementaire du côté d'Ottawa. Le dernier sprint avant des élèctions ? Qui sait... Chose certaine, préparez-vous à une rentrée pleine de rebondissements, digne d'un roman! Ça, c'est lundi.

Mardi, vous avez le 25ème anniversaire du rappatriment unilatéral de la constitution. Un bien triste anniversaire, celui d'une tragédie qui aura façoné les relations Canado-Québécoises depuis. Je vous prépare un article détaillé à ce sujet afin de souligner, à ma façon, ce geste qui isola le Québec du reste du Canada.

Mercredi, c'est du côté de Québec que ça se passe. Il y aura l'assermentation des ministres du gouvernement minoritaire de Jean Charest, le premier dans l'histoire moderne du Québec! Comment le Premier Ministre arrivera-t-il à diminuer le nombre de ministères en remplissant sa promesse d'en créer un nouveau, celui des aînés, en amenant du sang neuf au cabinet ? et satisfaire les nouvelles demandes de ceux qui sont en place depuis 2003 et qui veulent avoir de plus gros porte-feuilles ? Sans parler des nombreux ministres qui ne se sont pas représentés à l'occasion de la dernère élection et dont les postes sont donc à remplacer. Nous aurons donc toutes nos réponses mercredi.

samedi 14 avril 2007

Belle leçon de vraie politique

Quelle belle leçon de vraie politique j'ai eu cette semaine alors que j'ai remporté, dans la région de Montréal, un concours d'art oratoire.

Mon premier vrai discours à tendance politique en public. Je n'étais pas tant nerveux, mais plutôt fébrile, j'avais hâte.

J'y parlais de la souveraineté du Québec, mais à ma grande surprise: devant un public hostile de gens âgés. Dans le compté du député libéral fédéral, Denis Codère, en plus !

On parle souvent de feu sacré en politique, je peux vous dire que c'est vrai. Ces expériances ne sont pas tellement agréables. Je parlais à la toute fin et l'animateur de la soirée était d'un ennui mortel. Ça remet bien des choses en perspective... Dire que nos politiciens ne font que ça, à l'année longue, mamamia ! Il faut vraiment avoir le feu sacré et une force de conviction hors du commun pour s'y investir à temps plein. Je crois être en mesure de répondre à ces critères... du moins, j'espère.

Le tout me rappelait, toutefois, une scène d'un épisode classique de série culte The West Wing. Cette scène, c'est un des nombreux retours en arrière dans l'épisode «In The Shadow Of Two Gun Men - Part I» de la deuxième saison alors qu'on voit le Président Bartlet (Martin Sheen) prononcer un de ses premiers discours aux élections primaires du New Hampshire.

Voici une image de cette scène, pour raffraîchir la mémoire à certains ou la faire découvrir à d'autres:


(Cliquez pour agrandir)

jeudi 12 avril 2007

Aujourd'hui, je dis bonjour à la vie

Aujourd’hui est un grand jour, j’ai seize ans! Outre le fait qu’à cet âge nous ayons le droit de conduire et toutes les niaiseries qui viennent avec, c’est également l’âge à partir duquel, en vertu de la loi électorale, on peut maintenant être membre d’un parti politique au Québec.

Mon corps peut enfin se dévouer pour le bien commun et rendre service à la société par le bel outil qui soit, la politique.

Mon parti, c’est le Parti Québécois. Le parti de la liberté, le parti de la sociale-démocratie, le parti que je chéri. Et j’en aurai bientôt la carte de membre !!!

Je ferai ainsi honneur à deux générations qui m’ont précédé. Celle de mon grand-père, un modèle pour moi et celle de mon père dont les mots me manquent pour décrire l’admiration que j’ai pour lui.

Aujourd’hui est un grand jour pour moi, aujourd’hui, je suis un fier membre du Parti Québécois.

lundi 9 avril 2007

Le calme avant la tempete

Si vous trouvez la scène politique plutôt calme ces temps-ci, c'est normal, tous se préparent, lentement mais surment, pour la rentrée parlementaire du début mai à l'assemblée nationale. Surveillez vous écrans, donc.

Du côté d'Ottawa, Stephen Harper hésite à aller en élection. Les sondages sont bons, mais ne sont pas excellents. Sa machine est touefois prête, il attend sagement.

Voilà donc le tranquille portrait d'une situation qui explosera sous peu.

samedi 7 avril 2007

Une politique critiquée par beaucoup, mais tellement significative

Le socialisme; plusieurs tentent de faire passer cette philosophie sociale et économique comme un épouventail. Or, cette pensée est extrèmement simple à comprendre et plus modérée que ce que ses détracteurs peuvent le laisser croire.

Le socialisme consiste à se servir de la force de l'État pour protéger les gens qui ont peu d'argent à l'égard de ceux qui en ont, purement et simplement.

Je suis socialiste et fier de l'être.

jeudi 5 avril 2007

Proposition Bernard, une stratégie qui nous éloigne de ce que nous sommes

Pour commencer, quelques mots sur la proposition faite par l'ancien chef de cabinet de René Lévesque et candidat à la plus recente course à la chefferie du Parti Québécois, Louis Bernard. M. Bernard propose, entre autre, que le Parti Québécois devienne le parti de la souveraineté, un point c'est tout. Il pense que cette stratégie permettera, à court terme, de rappatrier les souverainistes écartés lors de la dernière élection. Ainsi, analyse-t-il la défaite du 26 mars dernier.

À mes yeux, le Parti Québécois est un parti social-démocrate qui fait la promotion de la souveraineté, justement pour protéger cette sociale-démocratie. Car, c'est à ça qu'elle servira notre indépendance, protéger notre différence. La proposition Bernard revient, à mon avis, à faire la souveraineté pour la souveraineté. Or, le projet Péquiste va plus loin que ça. Il propose aussi toute une vision d'après-pays avec des mesures sociales et économiques qui feront du Québec la première et seule terre social-démocrate d'Amérique.

Ah, oui, j'oubliais, bon congé pascal à tous!

(Message d'un athé convaincu et convaicant)

lundi 2 avril 2007

Histoire de pourcentage

Un scrutin proportionnel: oui ou non, voilà un débat qui revient sans cesse.

Cette fois-ci un groupe formé de membres de toutes allégences politiques souhaitent l'établissement d'un tel système à l'échelle de la belle province. À ce propos, je vous invite à lire leur très intéressant manifeste sur ce site:

http://www.nouveaumodedescrutin.net/

En théorie, c'est bien beau. «Tous auront droit d'être représentés au parlement et on pourra enfin dire que chaque vote compte». En effet, les tiers partis auront beaucoup plus de place dans un tel système qu'ils en ont actuellement dans notre régime parlementaire britannique traditionnel. Toutefois, une représentation aussi forte des tiers parti à l'assemblée est-elle souhaitable ? Je n'en suis pas certain... Est-ce souhaitable qu'il y ait un député marxiste-léniniste au parlement ? Je ne crois pas. Notre tradition de bi-partisme est parfaite pour le Québec en ce sens où les votes se décident essentiellement sur une question, celle de l'avenir politique et constitutionnel du Québec

Les gens en faveur de ce système citent les exemples européens où des gouvernements de coalition dirgent les pays et sont qualifiés de plus «stables». Évidament, tout dépend du pays cité en exemple. Prenons l'Italie, par exemple, où il y a eu plus de 50 gouvernements différents depuis la fin de la seconde guerre mondiale, vive la stabilité! Sans compter que, pour qu'il y ait des gouvernements de coalition, il faut qu'il y ait suffisament de tiers parti pour faire un véritable poids dans la balance. Or, il n'y a que deux tiers parti au Québec qui auraient la crédibilité nécessaire pour former une coaliton gouvernementale: Québec Solidaire et le Parti Vert. En France, où ce type de gouverne est en place depuis de nombreuses années, on a d'abord un système à deux tours, mais on a surtout le double, sinon le triple de tiers partis. Voilà la différence. N'oublions pas également que la plus part des pays européens ont également des systèmes républicains (Présidentiel). À ce moment il y a un certain détachement entre le chef d'État et l'assemblée législative. Ce qui n'est pas notre cas.

J'aimerais vous entendre là dessus chers amis. Au plaisir de lire vos commentaires!

dimanche 1 avril 2007

Serment de fidelité

Plusieurs me demmandent: quelle personne est la plus apte à succéder à André Boisclair à titre de chef du Parti Québécois?

Pertinante question à laquelle vous serez sans réponses.

Le chef n'est pas encore parti, calmez-vous!

Tel que mentionné antérieurement, je juge inaproprié une course à la chefferie à ce moment crucial pour l'avenir du parti. De plus, j'ai également la ferme conviction qu'André Boisclair n'est pas le seul et unique facteur nous ayant mené à la défaite le 26 mars dernier. Le problème est plus large.

Mais si vous voulez savoir, mon choix n'est certainement pas Pauline Marois ou Bernard Landry. Pour ce qui est de Gilles Duceppe, il ferait certainement un bon chef, mais il ne sera malheureusement pas mon choix dans une éventuelle course à la chefferie. Les noms de Pierre Curzi et Bernard Drainville sont également apparus dans les journaux à ce propos, il ne s'agit pas d'eux non plus.

En attendant, je reste fidèle au chef. Et je vous suggère de faire de même, bande d'indisciplinés que vous êtes, frères Péquistes.