vendredi 20 avril 2007

Deux poids, deux mesures

Désolé pour l'absence de deux jours, je fus très occupé. En passant, l'article sur le rapatriment de la constitution date de mardi dernier et non de dimanche. C'est seulement que j'avais, à l'avance, préparé la note et l'avais enregistrée comme brouillon le dimanche précédent pour une publication mardi dernier.

Mais le sujet principal de cette note-ci est tout autre. Il est en fait une réaction, un besoin de réitérer une conviction profonde. Ce besoin m'est venu ce matin à l'écoute des nouvelles où j'ai appris que l'ancien ministre de l'environement du Québec, Thomas Mulcair, sera candidat pour le Nouveau Parti Démocratique (NPD) au prochaines élections fédérales. Les néo-démocrates espèrent donc, par l'adhésion de ce candidat vedette, peut-être faire élire, pour la seconde fois de l'histoire, un député au Québec.

J'ai donc décider de me servir de cette nouvelle pour vous réitérer à quel point seul le Bloc Québécois est apte à défendre les intérêts du Québec à la chambre des communes et ce, pour plusieurs raisons.

La premère est sans aucun doute la connaîssance et la maîtrise en profondeur par le Bloc des dossiers Québécois qui doivent être paidés en chambre. Cette connaîssance rend bien sur le Bloc le meilleur parti pour défendre ces mêmes dossiers. Une connaîssance que n'a certainement pas le Parti Libéral du Canada ou encore le Parti Conservateur dont les politiques de droite sont une menace à la sociale-démocratie Québécoise.

Mon second point est en fait un contre-argument à tous ceux qui disent: «oui, mais le Bloc est présent seulement au Québec et ne prendra jamais le pouvoir. Il faut voter pour un parti pancanadien». Cette affirmation, je la trouve dangereuse à plusieurs niveaux. D'abord par ce qu'elle résume la démocratie au pouvoir. Si on suit cette loque, nous devrions tous aller voter «du bon bord» (du côté du gouvernement) afin que nos élus fassent partie du gouvernement si je comprends bien la logique... Nul besoin de vous dire que ce raisonement nous ammènerait, à court terme, vers une dictature. Exemple à ce propos: Maurice Duplessis et l'union nationale dans les années 30, 40 et 50.

Il y a bien sûr aussi le fait que le Bloc Québécois soit le seul parti de gauche capable de faire, véritablement, la différence. «Oui, mais si vous votiez NPD, on aurait peut-être un gouvernement de gauche au lieu d'une opposition de gauche». D'accord, mais qui en ce moment a le double, sinon le triple du poids politique (nombre de députés) du NPD en chambre et donc un meilleur rapport de force... Le Bloc Québécois.

Sans oublier le fait que le Bloc Québécois soit le seul parti véritablement crédible pour parler de vonlonté à décentraliser le gouvernement fédéral. Le Parti Libéral du Canada a fait de la centralisation des pouvoirs son principal héritage; qu'il s'agisse du règne de Trudeau dans les années 60, 70 et 80 ou encore du règne de Chrétien dans les années 90 et 2000, le Parti Libéral fédéral n'a pas cessé de couper au provinces pour enrichir le gouvernement fédéral. Oublions également le NPD, à ce niveau, qui est encore plus centralisateur que le Parti Libéral en proposant de centraliser de nombreux services sociaux. Ah, il reste bien sûr le Parti Conservateur qui se dit décentralisateur, mais avez-vous jetté un oeil sur leur programme et au bilan de leur actuel gouvernement ! Le budget consacré à l'armé et à ce qu'ils appelent «la loi et l'ordre» a explosé et atteint des sommets records. Les impôts des grandes entreprises n'ont cessé d'être réduits. Les règles environementales ont été, une après l'autre, jettées à la poubelle (sans mauvais jeux de mots). Sans parler de leur propos sur l'immigration. N'oublions également pas le contrôle des armes à feu qui se voit sans cesse diminuer, pour notre liberté disent-ils ?!?! Ah, mais ils sont décentralisteurs ! Oui, mais à quel prix...

Bref, seul le Bloc Québécois assure aux Québecois une représentation forte et fidèle à Ottawa.

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