vendredi 30 mars 2007

Bonnes questions ?..?.. Remises en question

Je ne comprends tout simplement pas toute cette actuelle remise en question autour du leadership d'André Boisclair. À mon avis, toute cette pouriture ne fais qu'évacuer bêtement ce dont le Parti Québécois a vraiment besoin: une véritable remise en question de la politique qu'il propose à l'électorat, une véritable remise en question de sa façon de faire.

Bien sûr, André Boisclair n'est pas le plus grand chef politique de l'histoire du Québec, maisil n'est certainement pas personnellement la cause du revers que nous avons tous (le Québec en entier, je parle) vécu lundi dernier. Ce revers fût sans aucun doute un message clair de la part de l'électorat qui a tourné le dos au référendum le plus rapidement possible à l'intérieur du mandat.

À mon avis, pour palier à cette montée de la droite, le Parti Québécois doit se repositionner plus à gauche. Si le Parti Québécois demeure au centre, il aura l'air d'un parti mou ce qui est tout à l'avantage de la droite radicale qui monte actuellement. Mon analyse est que les gens ne sont pas forcément plus à droite dans leur idéaux et/ou de leur vision de l'avenir du Québec. Ils sont simplement tannés du discours mou et centriste des Libéraux et Péquistes. Ils veut de l'extrême, qu'elle soit droite ou gauche, les Québécois s'en foutent.

Pour la grande question de la souveraineté, je crois que nous (Péquistes) devons faire un retour aux «conditions gagnantes», l'approche qui a visiblement eu le plus de succès et qui, à mon avis, représente le mieux ce que nous voulons faire depuis la création du parti en 1968. Elle est également la plus réconfortante pour une partie de l'électorat qui ne dis pas non à un référendum, mais, cette fois-ci, un référendum gagnant et non le plus rapidement possible. Pour ceux qui s'y connaissent plus ou moins, on désigne par «conditions gagnantes» l'approche voulant que le Parti Québécois tiendra un référendum sur la souveraineté, seulement si les «conditions gagnantes» sont réunies. Un retour au «beau risque», l'«affirmationisme» ou encore un rapprochement à l'«autonomisme» serait la pire des solutions. Le Parti Québécois est un parti souverainiste. Si les gens veulent moins de la souveraineté, il est de notre devoir d'attendre patiament dans l'opposition, par respect pour notre projet. S'il nous faut attendre deux élections, pourquoi pas! Mais vous devez promettre fidelité au chef pour ces deux élections... De toute façon, la réalité Canadienne oblige, nous reviendrons plus fort que jamais après.

En résumé, toutes ses remises en questions, aussi déchirantes soient-elles, doivent être faites. La pire des choses est que tout ces débats soient balayé du revers de la main par une course à la chefferie. Une telle action reviendrait à se fermer les yeux sur les vrais problèmes, bref s'enterrer soi-même.

mercredi 28 mars 2007

Note administrative

Grâce à une petite modification de paramètres, tous peuvent désormais commenter ce blogue.

Je sais que vous êtiez nombreux à venir et vouloir commenter sans voir l'utilité de créer un compte blogger ou Google.

À vous tous, il vous est maintenant possible de le faire !

Au plaisir de mieux communiquer ensemble cher lectorat,
Phil.

Enjeux d'hier, enjeux de demain

«La réalité américaine ayant quelques longueurs d'avance sur la notre [...], les dilèmnes que vivent les Américains nous occuperont peut-être dans un an ou deux».
-Quatrième de couverture du livre Carrefours Amérique de Jean-François Lisée

Voilà ce à quoi je pensais aujourd'hui en tentant d'analyser, froidement, ce vent de droite qui a frappé le Québec plus tôt cette semaine.

Fesons un parallèle avec nos voisins du sud!

Alors que les Républicains étaient si fort en 2000 et encore plus dans l'après 11 septembre, on s'apperçoit aujourd'hui que ce courrant n'était que temporaire. Pour preuve, la montée en force des démocrates aux dernières élections de mi-mandat où ils ont repris le contrôle des deux chambres du Congrès (Sénat et chambre des représentants) ainsi que l'extême popularité des Barack Obama et Hillary Clinton.

En esperant qu'il s'agisse de la même chose à l'échelle de la belle province.

mardi 27 mars 2007

Là où la notion de mérite ne mérite pas d'etre

En réponse à ceux qui ont voté ADQ, car ils trouvent que Mario Dumont a travaillé fort et qu'il mérite sa chance!

Christ, on élit un Premier Ministre, où est le mérite là dedans. Les idées des partis, vous, ça ne vous dit rien !?!?

On a pas tous la meme notion de vieux

Juste un petit rappel à ceux qui disent que le Parti Québécois est un vieux parti: le parti Libéral du Québec a 140 ans!

Alors la vieillesse, on repassera...

Comme on dit en mathématique: 39 ans < 140 ans

P.-S. Le Parti Québécois fût fondé en 1968

Le Québec est homophobe

Avez-vous idée du nombre d'électeurs ayant désertés le Parti Québécois en raison de l'homosexualité de son chef, André Boisclair. Les chiffres sont hallucinants. Ils sont faux, bien sûr, plusieurs d'entre eux préférant garder cette homophobie dans l'urne le jour du vote...

Non, mais pouvez-vous me dire en quoi l'orientation sexuelle d'un individu a un rapport avec sa capacité à gérer l'État Québécois !?!?

Parfois, le constant est tel, et ça me brise le coeur d'avoir à parler ainsi de ce pays que j'aime tant de la sorte, le Québec est arrièré, le Québec est homophobe!

J'ai pleuré...

Que Jean Charest soit minoritaire, j'en ai rien à fouttre, mais que l'action démocratique forme l'opposition officielle à notre parlement est probablement la pire chose qui soit arrivée sur l'échiquier politique Québécois depuis la création de l'union nationale de Maurice Duplessis en 1935.

Non, mais c'est à se demander si les Québécois s'informent et savent lire. Non, mais avez-vous lu le programme adéquiste ne serait-ce qu'une seconde. Abolir les conseils d'aglomérations, mettre à la porte 25% des fonctionnaires, faire toute la place au privé en santé, abolir l'assurance médicaments, faire toute la place au privé en éducation, abolir à moyen et long terme les garderies publiques, privatiser la moitié des sociétés d'État etc. Sans parler de leur propos sur l'immigration.

Et vous avez voté pour ça...

«M. Dumont, votre programme ne tient pas la route, vous voulez abolir les 76 commissions scolaires pour confier cette responsabilité à 125 municipalités, ça ne tient pas la route, votre programme ne tient pas la route!»
-Jean Charest s'adressant au chef de l'ADQ lors du débat des chef

J'espère que ce bref passage dans l'opposition officielle sera suffisant pour faire réaliser à tous que l'action démocratique n'est qu'un parti de faschistes et de réactionnaires de droite.

L'histoire se souviendra du lundi 26 mars 2007, comme ayant été le triomphe du «confort et l'indifférence»

lundi 26 mars 2007

Un mot sur le Bilinguisme

Tous sont unanimes, fédéralistes comme souverainistes, le statu quo constitutionnel est la pire option pour le Québec.

Les fédéralistes Québécois ont alors deux choix, s'ils sont minimement fier de ce qu'ils sont et ce que nous sommes. Deux approches ont été essayé, tous deux sans succès (Comme quoi le Canada n'est pas un pays). Je crois toutefois que ces pistes de «solutions», si elles avaient réussies, le contexte social et politique serait complètement différent.

Les deux approches, Trudeau vs. Mulroney

Il y a d'abord l'approche Trudeau. Cette approche consiste à bâtir un Canada bilingue d'un océan à l'autre afin de détruire la barrière linguistique - donc forcément culturelle - entre les deux «nations».

Mais il y a un hic (il y a toujours un hic - raison de la souveraineté). Si tous parlent deux langues, l'une des deux deviendra inutile! Pourquoi continuer à parler deux langues, une est bien suffisante... Voilà ce qui se produira si cette méthode est utilisée.

Il y a ensuite l'approche Mulroney. Cette approche consiste à accorder plus de pouvoir, plus «d'autonomie» au Québec afin qu'il ait plus de contrôle sur l'immigration, la langue, la culture, la main-d'oeuve etc. On a même été jusqu'à parler d'accorder à la belle province le statut de société distincte.

Mais il y a un hic (il y a toujours un hic - raison de la souveraineté). Toutes ces belles paroles requièrent d'importants changements constitutionnels. Ce qui demmande, bien sûr, le consentement de la majorité Canadienne-Anglaise. Consentement que nous avons jamais obtenu et que nous obtiendrons jamais. L'histoire Canadienne, dont vous êtes si fiers chers fédéralistes, nous le dit. Tout ce qui s'approche, de près ou de loin, à accorder au Québec ses revendications historiques et légitimes sucitera automatiquement le braquage du Canada Anglais.

N'allez pas penser que cela fait mon affaire, loin de là. Moi aussi j'en ai assez de toutes ces chicanes anglophones-francophones. C'est justement pourquoi je préconise la seule approche qui mettra fin à ces queurelles, la souveraineté.

Parlons à deux et non à dix.

dimanche 25 mars 2007

Plus que quelques heures...

Dans plus ou moins 24 heures nous assisterons à ce qui est l'une des plus belle chose sur cette terre. Cette chose, propre aux société occidentale, est la démocratie. Dans plus ou moins 24 heures 7 millions de Québécois répartis aux quatre coins d'un territoire fessant quatre fois celui de la France apposeront une croix afin d'élire un député qui siègera en leur nom à l'Assemblée Nationale et peut-être former le prochain gouvernement du Québec.

Appelez vos proches, demandez leur s'ils iront voter et surtout assurez vous qu'ils le fassent.

Chaque vote compte et c'est encore plus vrai cette fois-ci. Aucun expert, à l'heure actuelle, ne peut prédire le résultat. Tout est encore possible et surtout, tous les espoirs sont permis.

jeudi 22 mars 2007

Les vrais affaires

...Jean Charest

Comme il est à la fois triste et amusant de voir Jean Charest se vanter d'avoir régler le déséquilibre fiscal alors que cette réalisation revient, il faut le dire, Stephen Harper.

Harper l'a fait pour lui même, pas pour Jean Charest.

Comme il est à la fois triste et amusant de voir Jean Charest promettre à nouveau des baisses d'impôts, non, mais il est crédible en christ pour promettre des baisses d'impôts!!!

Et pour conclure, comme il sera bon de voir Jean Charest perdre le pouvoir le 26 mars prochain.

À la mémoire de...

Je me remémorais comme ça les propos de certains candidats Adéquistes (Que Mario Dumont qualifiait de ministrables !!!), notament sur les immigrants et réalisait, par le fait même, à quel point les immigrants ont joué un rôle majeur dans le ralentissement du déclain démographique.

Sans les immigrants, le Québec serait depuis longtemps mort et sous peuplé.

Il nous ont également apporté tout un bagage culturel qui a considérablement contribué à faire de notre belle société ce qu'elle est aujourd'hui. Que de chemin parcouru depuis les années 60 où nous sommes passés d'un Québec oppressé par sa religion catholique à ce que nous sommes aujourd'hui et ce, en partie, grâce à vous. Beaucoup plus ouverte que la société Française (Quoi qu'avec la montée de l'ADQ, on peut avoir des réserves), mais également moins tolérante que celle de nos voisins Canadiens-Anglais (Où la débandade est complète), le Québec a su se forger son propre modèle (comme c'est trop souvent le cas) basé sur le multiculturalisme.

Quoi qu'en disent les bidons sondages du Canal 10 (TVA), la société Québécoise n'est pas raciste, du moins, pas au point où certains ont voulu le montrer.

Salut à vous néo-Québécois de tous horizons!

mardi 20 mars 2007

Les idées mènent le monde....pas sur

En fait, actuellement au Québec on pourrait presque dire le contraire!

Le monde mène les idées

C'est vrai, demmandez à votre entourage (Un parent, un ami) pour qui il votera le 26 mars prochain. Trois réponses sont possibles: Moi je vote pour Jean Charest ou encore, moi je vote pour Mario Dumont. Autrement dit, les gens ne votent plus pour des idées, mais pour des individus.

Seul le Parti Québécois fait exception à cette règle. En effet, les électeurs Péquistes ont majoritairement tendance à répondre à cette question par le parti plutôt que le chef. Certains diront que c'est parce qu'ils ont justement honte de leur chef. À ces gens, je réponds d'abord un beau: «va chier!», puis ensuite je leur demande de remplacer les acteurs présents par ceux des élections précédentes afin qu'ils réalisent par eux même qu'il en est ainsi depuis la nuit des temps.

Pourquoi ? Parce que le PQ est un parti d'idées, les libéraux un parti de pouvoir et l'ADQ... un parti d'arrièrés.

Bref, où s'en va notre monde si le monde mène les idées à la place que les idées mènent le monde...

Tel un évangile

Aussi étant que cela puisse parraître, ce blog a également d'autres fonctions que celle de dire des bêtisses... Il a aussi pour mission de vous annoncer la bonne nouvelle et ce dans le manque d'objectivité le plus total.

Ainsi, un premier sondage Strategic Council-Globe and Mail-CTV place le Parti Québécois en tête des intentions de vote!!!

Voyez par vous même:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070317/CPACTUALITES0203/70317007/6489/CPACTUALITES0203

lundi 19 mars 2007

Ah, mais cessez...

Comment se fait-il que le public, et pire encore, nos valeureux journalistes laissent les Libéraux répéter sans cesse - même jusque dans leurs publicités télés - qu'ils ont obtenus la reconnaîssance du Québec comme nation.

C'est faux! Cette reconnaîssance, on la doit au Bloc Québécois. C'est le Bloc qui a présenté, plutôt cette année, une motion à la chambre des communes visant cette reconnaîssance. Motion qu'a amendé le Premier Ministre, Stephen Harper, pour par la suite être adopté.

Avez-vous vu le nom de Jean Charest apparaître dans les lignes précédentes...

Telle une belle grande messe

Bonjour à tous,

J'ai la soudaine envie de vous expliquer, en gros, la position autonomiste de l'Action Démocratique du Québec.

C'est simple au fond, Jean Charest (Libéral) nous propose d'être à plat ventre devant Ottawa et le gouvernement fédéral et Mario Dumont (ADQ) nous propose d'être à genoux.

Finalement, seul André Boisclair (Parti Québécois) nous propose d'être debout sur le plan constitutionnel, pas mal pour celui que les arrièrés traîtent de fifi en raison de son homosexualité...