Je ne comprends tout simplement pas toute cette actuelle remise en question autour du leadership d'André Boisclair. À mon avis, toute cette pouriture ne fais qu'évacuer bêtement ce dont le Parti Québécois a vraiment besoin: une véritable remise en question de la politique qu'il propose à l'électorat, une véritable remise en question de sa façon de faire.
Bien sûr, André Boisclair n'est pas le plus grand chef politique de l'histoire du Québec, maisil n'est certainement pas personnellement la cause du revers que nous avons tous (le Québec en entier, je parle) vécu lundi dernier. Ce revers fût sans aucun doute un message clair de la part de l'électorat qui a tourné le dos au référendum le plus rapidement possible à l'intérieur du mandat.
À mon avis, pour palier à cette montée de la droite, le Parti Québécois doit se repositionner plus à gauche. Si le Parti Québécois demeure au centre, il aura l'air d'un parti mou ce qui est tout à l'avantage de la droite radicale qui monte actuellement. Mon analyse est que les gens ne sont pas forcément plus à droite dans leur idéaux et/ou de leur vision de l'avenir du Québec. Ils sont simplement tannés du discours mou et centriste des Libéraux et Péquistes. Ils veut de l'extrême, qu'elle soit droite ou gauche, les Québécois s'en foutent.
Pour la grande question de la souveraineté, je crois que nous (Péquistes) devons faire un retour aux «conditions gagnantes», l'approche qui a visiblement eu le plus de succès et qui, à mon avis, représente le mieux ce que nous voulons faire depuis la création du parti en 1968. Elle est également la plus réconfortante pour une partie de l'électorat qui ne dis pas non à un référendum, mais, cette fois-ci, un référendum gagnant et non le plus rapidement possible. Pour ceux qui s'y connaissent plus ou moins, on désigne par «conditions gagnantes» l'approche voulant que le Parti Québécois tiendra un référendum sur la souveraineté, seulement si les «conditions gagnantes» sont réunies. Un retour au «beau risque», l'«affirmationisme» ou encore un rapprochement à l'«autonomisme» serait la pire des solutions. Le Parti Québécois est un parti souverainiste. Si les gens veulent moins de la souveraineté, il est de notre devoir d'attendre patiament dans l'opposition, par respect pour notre projet. S'il nous faut attendre deux élections, pourquoi pas! Mais vous devez promettre fidelité au chef pour ces deux élections... De toute façon, la réalité Canadienne oblige, nous reviendrons plus fort que jamais après.
En résumé, toutes ses remises en questions, aussi déchirantes soient-elles, doivent être faites. La pire des choses est que tout ces débats soient balayé du revers de la main par une course à la chefferie. Une telle action reviendrait à se fermer les yeux sur les vrais problèmes, bref s'enterrer soi-même.
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