lundi 26 mars 2007

Un mot sur le Bilinguisme

Tous sont unanimes, fédéralistes comme souverainistes, le statu quo constitutionnel est la pire option pour le Québec.

Les fédéralistes Québécois ont alors deux choix, s'ils sont minimement fier de ce qu'ils sont et ce que nous sommes. Deux approches ont été essayé, tous deux sans succès (Comme quoi le Canada n'est pas un pays). Je crois toutefois que ces pistes de «solutions», si elles avaient réussies, le contexte social et politique serait complètement différent.

Les deux approches, Trudeau vs. Mulroney

Il y a d'abord l'approche Trudeau. Cette approche consiste à bâtir un Canada bilingue d'un océan à l'autre afin de détruire la barrière linguistique - donc forcément culturelle - entre les deux «nations».

Mais il y a un hic (il y a toujours un hic - raison de la souveraineté). Si tous parlent deux langues, l'une des deux deviendra inutile! Pourquoi continuer à parler deux langues, une est bien suffisante... Voilà ce qui se produira si cette méthode est utilisée.

Il y a ensuite l'approche Mulroney. Cette approche consiste à accorder plus de pouvoir, plus «d'autonomie» au Québec afin qu'il ait plus de contrôle sur l'immigration, la langue, la culture, la main-d'oeuve etc. On a même été jusqu'à parler d'accorder à la belle province le statut de société distincte.

Mais il y a un hic (il y a toujours un hic - raison de la souveraineté). Toutes ces belles paroles requièrent d'importants changements constitutionnels. Ce qui demmande, bien sûr, le consentement de la majorité Canadienne-Anglaise. Consentement que nous avons jamais obtenu et que nous obtiendrons jamais. L'histoire Canadienne, dont vous êtes si fiers chers fédéralistes, nous le dit. Tout ce qui s'approche, de près ou de loin, à accorder au Québec ses revendications historiques et légitimes sucitera automatiquement le braquage du Canada Anglais.

N'allez pas penser que cela fait mon affaire, loin de là. Moi aussi j'en ai assez de toutes ces chicanes anglophones-francophones. C'est justement pourquoi je préconise la seule approche qui mettra fin à ces queurelles, la souveraineté.

Parlons à deux et non à dix.

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