lundi 2 avril 2007

Histoire de pourcentage

Un scrutin proportionnel: oui ou non, voilà un débat qui revient sans cesse.

Cette fois-ci un groupe formé de membres de toutes allégences politiques souhaitent l'établissement d'un tel système à l'échelle de la belle province. À ce propos, je vous invite à lire leur très intéressant manifeste sur ce site:

http://www.nouveaumodedescrutin.net/

En théorie, c'est bien beau. «Tous auront droit d'être représentés au parlement et on pourra enfin dire que chaque vote compte». En effet, les tiers partis auront beaucoup plus de place dans un tel système qu'ils en ont actuellement dans notre régime parlementaire britannique traditionnel. Toutefois, une représentation aussi forte des tiers parti à l'assemblée est-elle souhaitable ? Je n'en suis pas certain... Est-ce souhaitable qu'il y ait un député marxiste-léniniste au parlement ? Je ne crois pas. Notre tradition de bi-partisme est parfaite pour le Québec en ce sens où les votes se décident essentiellement sur une question, celle de l'avenir politique et constitutionnel du Québec

Les gens en faveur de ce système citent les exemples européens où des gouvernements de coalition dirgent les pays et sont qualifiés de plus «stables». Évidament, tout dépend du pays cité en exemple. Prenons l'Italie, par exemple, où il y a eu plus de 50 gouvernements différents depuis la fin de la seconde guerre mondiale, vive la stabilité! Sans compter que, pour qu'il y ait des gouvernements de coalition, il faut qu'il y ait suffisament de tiers parti pour faire un véritable poids dans la balance. Or, il n'y a que deux tiers parti au Québec qui auraient la crédibilité nécessaire pour former une coaliton gouvernementale: Québec Solidaire et le Parti Vert. En France, où ce type de gouverne est en place depuis de nombreuses années, on a d'abord un système à deux tours, mais on a surtout le double, sinon le triple de tiers partis. Voilà la différence. N'oublions pas également que la plus part des pays européens ont également des systèmes républicains (Présidentiel). À ce moment il y a un certain détachement entre le chef d'État et l'assemblée législative. Ce qui n'est pas notre cas.

J'aimerais vous entendre là dessus chers amis. Au plaisir de lire vos commentaires!

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