À moins de 48 heures du vote sur le premier budget de nouveau gouvernement minoritaire de Jean Charest, on peut maintenant dire que la crise de la semaine dernière est « résolue » et que le budget sera « adopté ».
Tous ces mots entre guillemets le sont pour une raison bien simple : la crise en soi n’est pas résolue. Le Parti Québécois a simplement trouvé une solution pour à la fois ne pas appuyer ce scandaleux budget, sans avoir à replonger au nom des intérêts supérieurs du Québec, la belle province en élection. Une solution simple : seulement six députés voteront contre le budget et les 30 autres s’abstiendront de voter.
Ainsi, le budget sera adopté avec une seule voix de majorité.
Beau prologue pour les mois à venir…
Une seul grand absent tout au long de cette grande saga : l’ADQ et Mario Dumont. On peut vraiment dire qu’ils se sont tirés dans le pied en affirmant dès le départ qu’ils voteront contre ce budget et ce, peut-importe son contenu se réfugiant derrière leur dit devoir d’opposition officielle… Résultat, ils ont été écartés du cercle médiatique toute la semaine, au grand malheur de M. Dumont, lui qui aime tant se voir au Téléjournal. Si ce n’est pas une preuve que ce parti en est un d’amateur inaptes à gouverner, je me demande ce que c’est…
Le seul grand perdant fut sans conteste le Parti Libéral du Québec qui aura enfoncé le dernier clou dans son cercueil qui le relèguera au troisième rang lors des prochaines élections. De nombreux sondages parus durant la crise et les semaines précédentes vont tous dans le même sens.
Ainsi, le Parti Québécois aura été le grand gagnant de cette crise en essayant de faire et négocier les compromis nécessaires pour sauver le Québec de nouvelles élections. Ils se seront toutefois heurtés à un Premier Ministre entêté nous rappelant, par son attitude, les tristes années du Mont Orford et des nombreuses lois spéciales de ses premières quarte années à la tête de l’État Québécois. Quant à ce même gouvernement Libéral, on pourra donc ainsi ajouter cette crise au nombreux cafouillages qui auront marqué leur premier mandat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est tout un départ pour le deuxième… Ça commence bien… Bravo, M. Charest…
mercredi 30 mai 2007
samedi 26 mai 2007
Regardez ce que vous avez fait...
Bande d'irresponsables ces Libéraux, alors qu'ils s'entêtent à adopter une atitude néo-libérale grossière en proposant des baisses d'impôts irresponsables et qu'ils sont en minorité au Parlement, tout ça, au prix de la stabilité politique du Québec!
L'histoire se souviendra de ce jour comme étant le dernier «beau jour» du Parti Libéral avant une longue sièste comme troisième parti d'opposition. Abandonné par les Francophones lors de la dernière élection et maintenant par les anglophones qui veulent maintenant parler de leur propre voix avec la création d'Affiliation Québec, quel segement de l'électorat reste-t-il à ce parti ? À part cet éternel environ 20% de «loyalistes» chez les Francophones... Avec l'arrogance dont les Libéraux ont fait part cette semaine, il ne reste plus personne!
Sans parler des éternelles contradictions de Mario Dumont et Gilles Taillon qui, tout au long de leurs carrières, ont parlés de baisses d'impôts, de privatisation, de réduction de la dette etc. Voilà un budget à leur mesure qu'ils s'entêtent à refuser. Contradictions évidentes de ces hommes et ce parti qui n'en sont pas leurs premières aventures en la matière.
Le budget aura au moins eu sa part instructive. On aura appris ce qu'est la définition de la «classe moyenne» selon le Parti Libéral du Québec: 125 000,00$ de revenu familial ou plus... Et c'est à ces gens que M. Charest promet des baisses d'impôts ?!?! Sachant que le salaire moyen d'un Québécois est d'environ 29 200,00$ on peut se demander au nom de quelle classe moyenne Jean Charest défend-t-il les «intérêts» ?
Ma famille fessant partie des principaux bénéficières de ces irresponsables baisses d'impôts, il était très drôle de voir la réaction de mon père à l'écoute du Téléjournal ce soir là: «des baisses d'impôts, à moi ? J'ai pas besoin de ça moi ! Pendant ce temps là y a du monde qui crève de fin, des jeunes qui décrochent, des malades non-soignés... Et que le Parti Libéral est dont bon pour nous autres ! (sarcastique)». Voilà qui résume bien la situation.
Serons-nous en élections la semaine prochaine ? Y aura-t-il entente d'ici là avec un des deux partis d'opposition ? Le gouverneur général demandera-t-il à Mario Dumont et à l'action démocratique de former le prochain gouvernement ? Personne ne peut y répondre. Chose certaine, le Parti Libéral restera à jamais marqué de cet entêtement qui menera à sa perte.
L'histoire se souviendra de ce jour comme étant le dernier «beau jour» du Parti Libéral avant une longue sièste comme troisième parti d'opposition. Abandonné par les Francophones lors de la dernière élection et maintenant par les anglophones qui veulent maintenant parler de leur propre voix avec la création d'Affiliation Québec, quel segement de l'électorat reste-t-il à ce parti ? À part cet éternel environ 20% de «loyalistes» chez les Francophones... Avec l'arrogance dont les Libéraux ont fait part cette semaine, il ne reste plus personne!
Sans parler des éternelles contradictions de Mario Dumont et Gilles Taillon qui, tout au long de leurs carrières, ont parlés de baisses d'impôts, de privatisation, de réduction de la dette etc. Voilà un budget à leur mesure qu'ils s'entêtent à refuser. Contradictions évidentes de ces hommes et ce parti qui n'en sont pas leurs premières aventures en la matière.
Le budget aura au moins eu sa part instructive. On aura appris ce qu'est la définition de la «classe moyenne» selon le Parti Libéral du Québec: 125 000,00$ de revenu familial ou plus... Et c'est à ces gens que M. Charest promet des baisses d'impôts ?!?! Sachant que le salaire moyen d'un Québécois est d'environ 29 200,00$ on peut se demander au nom de quelle classe moyenne Jean Charest défend-t-il les «intérêts» ?
Ma famille fessant partie des principaux bénéficières de ces irresponsables baisses d'impôts, il était très drôle de voir la réaction de mon père à l'écoute du Téléjournal ce soir là: «des baisses d'impôts, à moi ? J'ai pas besoin de ça moi ! Pendant ce temps là y a du monde qui crève de fin, des jeunes qui décrochent, des malades non-soignés... Et que le Parti Libéral est dont bon pour nous autres ! (sarcastique)». Voilà qui résume bien la situation.
Serons-nous en élections la semaine prochaine ? Y aura-t-il entente d'ici là avec un des deux partis d'opposition ? Le gouverneur général demandera-t-il à Mario Dumont et à l'action démocratique de former le prochain gouvernement ? Personne ne peut y répondre. Chose certaine, le Parti Libéral restera à jamais marqué de cet entêtement qui menera à sa perte.
mardi 22 mai 2007
Aujourd'hui, je dis bonjour à la vie
Quelques temps après avoir adhéré au Parti Québécois le 12 avril dernier (jour de mes 16 ans) j'ai enfin reçu ma tant attendue carte de membre.
Pour cela, je publie pour la deuxième fois, aujourd'hui, le texte que j'avais jadis écrit à ce sujet, au moment de mon adhésion:
«Aujourd’hui est un grand jour, j’ai seize ans! Outre le fait qu’à cet âge nous ayons le droit de conduire et toutes les niaiseries qui viennent avec, c’est également l’âge à partir duquel, en vertu de la loi électorale, on peut maintenant être membre d’un parti politique au Québec.
Mon corps peut enfin se dévouer pour le bien commun et rendre service à la société par le bel outil qui soit, la politique.
Mon parti, c’est le Parti Québécois. Le parti de la liberté, le parti de la sociale-démocratie, le parti que je chéri. Et j’en aurai bientôt la carte de membre !!!
Je ferai ainsi honneur à deux générations qui m’ont précédé. Celle de mon grand-père, un modèle pour moi et celle de mon père dont les mots me manquent pour décrire l’admiration que j’ai pour lui.
Aujourd’hui est un grand jour pour moi, aujourd’hui, je suis un fier membre du Parti Québécois.»
Pour cela, je publie pour la deuxième fois, aujourd'hui, le texte que j'avais jadis écrit à ce sujet, au moment de mon adhésion:
«Aujourd’hui est un grand jour, j’ai seize ans! Outre le fait qu’à cet âge nous ayons le droit de conduire et toutes les niaiseries qui viennent avec, c’est également l’âge à partir duquel, en vertu de la loi électorale, on peut maintenant être membre d’un parti politique au Québec.
Mon corps peut enfin se dévouer pour le bien commun et rendre service à la société par le bel outil qui soit, la politique.
Mon parti, c’est le Parti Québécois. Le parti de la liberté, le parti de la sociale-démocratie, le parti que je chéri. Et j’en aurai bientôt la carte de membre !!!
Je ferai ainsi honneur à deux générations qui m’ont précédé. Celle de mon grand-père, un modèle pour moi et celle de mon père dont les mots me manquent pour décrire l’admiration que j’ai pour lui.
Aujourd’hui est un grand jour pour moi, aujourd’hui, je suis un fier membre du Parti Québécois.»
lundi 21 mai 2007
Fierté, honneur et gloire
On connaît surtout les Patriotes pour leurs révoltes de 1837-1838. Toutefois, leurs revendications, en plus d’être totalement légitimes, ont leurs racines dans les années qui précédèrent, voire les décénnies.
Deux partis politiques s’opposent depuis 1796 à l’assemblée législative du Bas-Canada: le parti Tory et le parti Canadien (devenu le Parti patriote en 1826).
Le parti Tory préconise le contrôle du Bas-Canada par la minorité anglaise et espère augmenter la proportion des anglophones par une immigration et un système scolaire anglais. Les Patriotes réclament un gouvernement responsable dirigé par la majorité française. Influencés par les révolutions française et américaines, la bourgeoisie professionnelle Canadienne-Française, les Patriotes, désirent arracher le pouvoir des mains des autorités coloniales et de la bourgeoisie d’affaires Anglophone qui empêche les Canadiens-Français de profiter de leur industrialisation naissante. Les Patriotes considèrent que la solution réside dans un gouvernement responsable et un contrôle des subventions par la chambre d’assemblée.
En 1834, le Parti patriote de Louis-Joseph Papineau présente à l’Angleterre les 92 résolutions (grief) en ce sens et, la même année, obtient la majorité des sièges (95% des suffrages).
C’est à la suite du refus par l’Angleterre des 92 résolutions, en 1837, que les Patriotes organisent des assemblées populaires dans toutes les régions du Bas-Canada. Ce refus pousse les Patriotes à se radicaliser.
Les premières manifestations violentes éclatent en novembre 1837. Dans les semaines et les mois qui suivent, la révolte se met en branle et d’importants combats ont lieu à Saint-Denis (où a lieu la seule victoire Patriote), à Saint-Charles, à Saint-Eustache, à Lacolle et à Odelltown.
Le 9 novembre 1837, alors que 800 Patriotes s’étaient repliés à Napierville, 300 Loyalistes aidés des 7000 soldats Anglais pillent le compté de La Prairie et effectuent 800 arrestations. Plus tard, 12 Patriotes seront pendus et 58 déportés en Australie.
En 1838, les Patriotes qui s’étaient enfuis aux États-Unis créent une organisation secrète, les frères chasseurs, laquelle coordonnera le second mouvement d’insurrection. De retour chez eux, ils proclament la république du Bas-Canada. Mal organisés, manquant d’expérience et d’équipements militaires, ils seront rapidement vaincus, pendus ou exilés en Australie.
Aujourd’hui, c’est leur journée. La journée nationale des Patriotes. Ayez une pensée pour ces braves gens qui ont combattus pour notre liberté à une époque où cette nation que nous sommes marchait sur un fil de fer oscillant entre l’assimilation ou la survie. Ayons une pensée pour ces gens qui poursuivaient un héritage encore enviable aujourd’hui: celui d’un Québec libre et indépendant ainsi que le rayonnement de la culture française en Amérique. Ayez une pensée pour eux, aujourd’hui, c’est leur journée, la journée des Patriotes.
Deux partis politiques s’opposent depuis 1796 à l’assemblée législative du Bas-Canada: le parti Tory et le parti Canadien (devenu le Parti patriote en 1826).
Le parti Tory préconise le contrôle du Bas-Canada par la minorité anglaise et espère augmenter la proportion des anglophones par une immigration et un système scolaire anglais. Les Patriotes réclament un gouvernement responsable dirigé par la majorité française. Influencés par les révolutions française et américaines, la bourgeoisie professionnelle Canadienne-Française, les Patriotes, désirent arracher le pouvoir des mains des autorités coloniales et de la bourgeoisie d’affaires Anglophone qui empêche les Canadiens-Français de profiter de leur industrialisation naissante. Les Patriotes considèrent que la solution réside dans un gouvernement responsable et un contrôle des subventions par la chambre d’assemblée.
En 1834, le Parti patriote de Louis-Joseph Papineau présente à l’Angleterre les 92 résolutions (grief) en ce sens et, la même année, obtient la majorité des sièges (95% des suffrages).
C’est à la suite du refus par l’Angleterre des 92 résolutions, en 1837, que les Patriotes organisent des assemblées populaires dans toutes les régions du Bas-Canada. Ce refus pousse les Patriotes à se radicaliser.
Les premières manifestations violentes éclatent en novembre 1837. Dans les semaines et les mois qui suivent, la révolte se met en branle et d’importants combats ont lieu à Saint-Denis (où a lieu la seule victoire Patriote), à Saint-Charles, à Saint-Eustache, à Lacolle et à Odelltown.
Le 9 novembre 1837, alors que 800 Patriotes s’étaient repliés à Napierville, 300 Loyalistes aidés des 7000 soldats Anglais pillent le compté de La Prairie et effectuent 800 arrestations. Plus tard, 12 Patriotes seront pendus et 58 déportés en Australie.
En 1838, les Patriotes qui s’étaient enfuis aux États-Unis créent une organisation secrète, les frères chasseurs, laquelle coordonnera le second mouvement d’insurrection. De retour chez eux, ils proclament la république du Bas-Canada. Mal organisés, manquant d’expérience et d’équipements militaires, ils seront rapidement vaincus, pendus ou exilés en Australie.
Aujourd’hui, c’est leur journée. La journée nationale des Patriotes. Ayez une pensée pour ces braves gens qui ont combattus pour notre liberté à une époque où cette nation que nous sommes marchait sur un fil de fer oscillant entre l’assimilation ou la survie. Ayons une pensée pour ces gens qui poursuivaient un héritage encore enviable aujourd’hui: celui d’un Québec libre et indépendant ainsi que le rayonnement de la culture française en Amérique. Ayez une pensée pour eux, aujourd’hui, c’est leur journée, la journée des Patriotes.
Que reste-t-il de nos amours ?
Le lendemain du 26 mars, tous criaient haut et fort la mort du Parti Québécois, lui qui avait été relégué au rang de tiers parti à l'Assemblée Nationale.
Faut croire que le temps arrange les choses.
Aujourd'hui, tous, ou presque, peuvent crier la mort du Parti Libéral du Québec. En effet, un important sondage réalisé immédiatement après le dernier scrutin démontre que le parti ne receuille qu'environ 20-25% du vote francophone. Du jamais vu ! Peut-être même le plus bas taux de son histoire.
Alors que débutait la crise au Parti Québecois précipitant le départ d'André Boisclair, le PQ demeurait toutefois stable dans les intentions de votes.
Chez les Libéraux, c'est actuellement une tout autre chose.
Alors que ce parti s'est retrouvé dans ses derniers retranchement montréalais, c'est sa base électorale anglophone dans l'ouest de l'île qui menacait de se tourner vers l'action démocratique à la suite de l'annonce du cabinet Charest; un cabinet pas assez anglophone, disaient-ils... Ces derniers étaient toutefois rétissants à tentre la main à Mario Dumont et à son «autonomisme». Ils n'ont maintenant plus rien à craindre. Ils ont maintenant leur parti à l'Assemblée: Affiliation Québec.
Ce ne serait pas la première fois que des anglophones forment un parti politique. En 1989, des anglophones s'étaient rassemblés en réaction aux politiques du gouvernement de Robert Bourassa. Ils avaient fondé le Parti égalité et fait élire quatre députés. Le mouvement s'est effondré quelques années plus tard.
Ils font donc pitié ces anglos.! Ils ont leurs radios, leurs télés, leurs municipalités etc. La loi 101, n'existe presque plus... J'espère que je ne vous apprend rien en vous disant qu'il est possible, à Montréal, de vivre, sans même parler un traitre mot de français, de la pouponière au salon funéraire. Ils sont vraiment menacés, ces pauvres...
Abandonné par les francophones, et bientôt les anglophones, qu'adviendra-t-il du Parti Libéral du Québec ?
Loin de moi l'idée de me réjouir de cette catastrophe. Le Parti Libéral du Québec est un grand parti, une grande histoire, il fût le principal architecte de la révolution tranquille qui a fait de notre peuple cette grande nation qu'il est actuellement. Il a assisté le Québec dans la plus part des progrès qu'il a effectué depuis la «confédération». Maintenant, bien qu'il ait changé, son rôle n'en est pas moins d'une grande noblesse, il est ce phare centriste, essentiel à toute démocratie.
De toute façon, l'expériance me dit qu'il ne faut jamais prendre les Libéraux pour morts.
Mais comme cette chûte sera déféfique pour le Parti Québécois, je ne peux que regarder tout ceci avec un sourire en coin.
P.-S. Un sondage qui sera publié demain viendra confirmer cette tendance.
Faut croire que le temps arrange les choses.
Aujourd'hui, tous, ou presque, peuvent crier la mort du Parti Libéral du Québec. En effet, un important sondage réalisé immédiatement après le dernier scrutin démontre que le parti ne receuille qu'environ 20-25% du vote francophone. Du jamais vu ! Peut-être même le plus bas taux de son histoire.
Alors que débutait la crise au Parti Québecois précipitant le départ d'André Boisclair, le PQ demeurait toutefois stable dans les intentions de votes.
Chez les Libéraux, c'est actuellement une tout autre chose.
Alors que ce parti s'est retrouvé dans ses derniers retranchement montréalais, c'est sa base électorale anglophone dans l'ouest de l'île qui menacait de se tourner vers l'action démocratique à la suite de l'annonce du cabinet Charest; un cabinet pas assez anglophone, disaient-ils... Ces derniers étaient toutefois rétissants à tentre la main à Mario Dumont et à son «autonomisme». Ils n'ont maintenant plus rien à craindre. Ils ont maintenant leur parti à l'Assemblée: Affiliation Québec.
Ce ne serait pas la première fois que des anglophones forment un parti politique. En 1989, des anglophones s'étaient rassemblés en réaction aux politiques du gouvernement de Robert Bourassa. Ils avaient fondé le Parti égalité et fait élire quatre députés. Le mouvement s'est effondré quelques années plus tard.
Ils font donc pitié ces anglos.! Ils ont leurs radios, leurs télés, leurs municipalités etc. La loi 101, n'existe presque plus... J'espère que je ne vous apprend rien en vous disant qu'il est possible, à Montréal, de vivre, sans même parler un traitre mot de français, de la pouponière au salon funéraire. Ils sont vraiment menacés, ces pauvres...
Abandonné par les francophones, et bientôt les anglophones, qu'adviendra-t-il du Parti Libéral du Québec ?
Loin de moi l'idée de me réjouir de cette catastrophe. Le Parti Libéral du Québec est un grand parti, une grande histoire, il fût le principal architecte de la révolution tranquille qui a fait de notre peuple cette grande nation qu'il est actuellement. Il a assisté le Québec dans la plus part des progrès qu'il a effectué depuis la «confédération». Maintenant, bien qu'il ait changé, son rôle n'en est pas moins d'une grande noblesse, il est ce phare centriste, essentiel à toute démocratie.
De toute façon, l'expériance me dit qu'il ne faut jamais prendre les Libéraux pour morts.
Mais comme cette chûte sera déféfique pour le Parti Québécois, je ne peux que regarder tout ceci avec un sourire en coin.
P.-S. Un sondage qui sera publié demain viendra confirmer cette tendance.
dimanche 13 mai 2007
Comme un Garfield
Moins de 20 heures après l'annonce précipitée de sa candidature à la tête du Parti Québécois, le chef Bloquiste, Gilles Duceppe, déclare forfait et se rallie à sa seule opposante, Pauline Marois.
On semble de plus en plus se diriger vers un couronnement et c'est tant mieux ! Pour le Parti.
C'est juste drôle, car à l'écoute du thème musical du téléjournal - oui, pour une des rares fois je ferai un Pierre Foglia de moi-même et vous racconterai une partie de ma vie - j'ai lancé, en parlant de la course à la chefferie au Parti Québécois: «bon, voyons s'il y a eu des morts !» Fesant ainsi référence aux déchirements qu'engendrait deux candidatures de cette qualité. Finalement, je ne m'étais pas tellement trompé...
Je ne me perderais pas dans une grande analyse des impacts et tout le tralala entourant cet évènement. Je pense que celui qui a le mieux résumé et analysé ce retrait surprise de Gilles Duceppe est le chroniqueur politique à La Presse, Vincent Marissal.
Je cite:
«-Pis, quoi de neuf depuis une semaine ?
Pas grand-chose: Pauline Marois va devenir chef du PQ.
-Quoi ??? Comment ça, Pauline Marois chef du PQ ? Pis Booisclair, il est rendu où ?
-Qui ?
-André Boisclair ! Le chef du PQ.
-Ah oui ! Lui. L'ancien chef, tu veux dire. Il a démissionné au début de la semaine.
-Pis Duceppe, alors ?
-Justement, il a annocé vendredi qu'il se lançait, puis il a changé d'idée hier.
-Tu me naises-tu?
-Non, non. Mais dans le fond, c'est normal, tu connais le PQ. Pis c'est mieux de même: Pauline à Québec, on lui doit bien ça, et Duceppe à Ottawa, y est bon, là-bas.
-Ouais, dans le fond, t'as raison. PIs à part ça, quoi de neuf ?»
On semble de plus en plus se diriger vers un couronnement et c'est tant mieux ! Pour le Parti.
C'est juste drôle, car à l'écoute du thème musical du téléjournal - oui, pour une des rares fois je ferai un Pierre Foglia de moi-même et vous racconterai une partie de ma vie - j'ai lancé, en parlant de la course à la chefferie au Parti Québécois: «bon, voyons s'il y a eu des morts !» Fesant ainsi référence aux déchirements qu'engendrait deux candidatures de cette qualité. Finalement, je ne m'étais pas tellement trompé...
Je ne me perderais pas dans une grande analyse des impacts et tout le tralala entourant cet évènement. Je pense que celui qui a le mieux résumé et analysé ce retrait surprise de Gilles Duceppe est le chroniqueur politique à La Presse, Vincent Marissal.
Je cite:
«-Pis, quoi de neuf depuis une semaine ?
Pas grand-chose: Pauline Marois va devenir chef du PQ.
-Quoi ??? Comment ça, Pauline Marois chef du PQ ? Pis Booisclair, il est rendu où ?
-Qui ?
-André Boisclair ! Le chef du PQ.
-Ah oui ! Lui. L'ancien chef, tu veux dire. Il a démissionné au début de la semaine.
-Pis Duceppe, alors ?
-Justement, il a annocé vendredi qu'il se lançait, puis il a changé d'idée hier.
-Tu me naises-tu?
-Non, non. Mais dans le fond, c'est normal, tu connais le PQ. Pis c'est mieux de même: Pauline à Québec, on lui doit bien ça, et Duceppe à Ottawa, y est bon, là-bas.
-Ouais, dans le fond, t'as raison. PIs à part ça, quoi de neuf ?»
samedi 12 mai 2007
Le choc des titans
C'est par voix de comuniqué que l'actuel chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, a confirmé hier, en après-midi, son intention de faire partie de la course à la succession d'André Boisclair.
Il a, du même coup, tenté de court-circuiter sa rivale présentie, Pauline Marois. Les deux devaient se rencontrer ce samedi afin du discuter de leurs intentions respectives; cette renconte est bien sûr annulée. M. Marois s'en est toufois pas laissée imposer. Aussitôt le communiqué de M. Duceppe émi, aussitôt elle devancait son apparition à l'émission Laroque/Lapierre sur les ondes de TVA et confirmait son intention se présenter, elle aussi, comme chef du Parti Québécois.
En moins de 30 minutes, cette course s'est transformée en véritable choc des titans !
Bien qu'on n'ait aucune idée des visions de l'avenir du Québec de chacun des candidats, les appuis n'ont pas tardés à se manifester. Bernard Drainville, député de Marie-Victorin, Marie Malavoy, députée de Taillon, se sont tous deux déclarés en faveur de Pauline Marois.
Quand à Gilles Duceppe, il peut compter sur l'appui de Maxime Arsenault, député des îles-de-la-Madelaine. Sylvain Simard et Louise Harel, associés au camp Duceppe, se sont toutefois abstenus d'exprimer leur préférence. M. Duceppe peut, toutefois, compter sur un appui quasi total et indéfectible des membres et députés du Bloc Québécois à l'exception de Christiane Gagnon (Québec) et Réal Ménard (Hochelaga) qui lui préferent Pauline Marois.
Ce matin, La Presse, publie un sondage montrant, clairement, une avance plus que confortable pour M. Marois. En effet, elle récolterais 45% de l'appui des Québécois laissant derrière le chef démissionnaire du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, à 21%.
L'arrivée de M. Duceppe à Québec ammène donc, de ce fait, une autre course à la direction, cette fois-ci, au Bloc Québécois. Plusieurs y sont présentis. D'abord: Pierre Paquette, actuel leader Parlementaire (on dit de lui qu'il est le dauphin de Gilles Duceppe), Bernard Bigras, jeune député de Rosemont-La Petite-Patrie et Real Ménard (qui appuie Pauline Marois dans la course au PQ) député d'Hochelaga.
Tout ceci est un véritable cadeau qui permet au Parti Québécois de se sortir de l'ombre Adéquiste qui fessait écran à toute la classe politique depuis le résultat électoral du 26 mars dernier.
Le mouvement souverainiste est en pleine effervescence !
P.-S. Les mises en candidatures se terninent le 26 mai.
Il a, du même coup, tenté de court-circuiter sa rivale présentie, Pauline Marois. Les deux devaient se rencontrer ce samedi afin du discuter de leurs intentions respectives; cette renconte est bien sûr annulée. M. Marois s'en est toufois pas laissée imposer. Aussitôt le communiqué de M. Duceppe émi, aussitôt elle devancait son apparition à l'émission Laroque/Lapierre sur les ondes de TVA et confirmait son intention se présenter, elle aussi, comme chef du Parti Québécois.
En moins de 30 minutes, cette course s'est transformée en véritable choc des titans !
Bien qu'on n'ait aucune idée des visions de l'avenir du Québec de chacun des candidats, les appuis n'ont pas tardés à se manifester. Bernard Drainville, député de Marie-Victorin, Marie Malavoy, députée de Taillon, se sont tous deux déclarés en faveur de Pauline Marois.
Quand à Gilles Duceppe, il peut compter sur l'appui de Maxime Arsenault, député des îles-de-la-Madelaine. Sylvain Simard et Louise Harel, associés au camp Duceppe, se sont toutefois abstenus d'exprimer leur préférence. M. Duceppe peut, toutefois, compter sur un appui quasi total et indéfectible des membres et députés du Bloc Québécois à l'exception de Christiane Gagnon (Québec) et Réal Ménard (Hochelaga) qui lui préferent Pauline Marois.
Ce matin, La Presse, publie un sondage montrant, clairement, une avance plus que confortable pour M. Marois. En effet, elle récolterais 45% de l'appui des Québécois laissant derrière le chef démissionnaire du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, à 21%.
L'arrivée de M. Duceppe à Québec ammène donc, de ce fait, une autre course à la direction, cette fois-ci, au Bloc Québécois. Plusieurs y sont présentis. D'abord: Pierre Paquette, actuel leader Parlementaire (on dit de lui qu'il est le dauphin de Gilles Duceppe), Bernard Bigras, jeune député de Rosemont-La Petite-Patrie et Real Ménard (qui appuie Pauline Marois dans la course au PQ) député d'Hochelaga.
Tout ceci est un véritable cadeau qui permet au Parti Québécois de se sortir de l'ombre Adéquiste qui fessait écran à toute la classe politique depuis le résultat électoral du 26 mars dernier.
Le mouvement souverainiste est en pleine effervescence !
P.-S. Les mises en candidatures se terninent le 26 mai.
jeudi 10 mai 2007
Un bon choix
Simplement saluer le choix des membres du cocus Péquiste qui ont choisis François Gendron comme chef intérimaire. M. Gendron est au parti depuis la première heure et siège à l'Assemblée Nationale depuis l'élection qui porta au pouvoir le Parti Québécois pour la première fois en novembre 1976.
C'est exactement ce dont a besoin le PQ en ce moment, un homme qui en vu d'autres, des crises. Quelqu'un qui sait comment menener le bateau à bon port, dans ce cas-ci, en attendant que le Parti se trouve un nouveau chef.
Il a été préféré à Louise Harel, extrèmement compétente pour avoir assumée la même fonction au cours de la transition Landry-Boisclair, mais trop près du camp Duceppe dans la présente course. L'autre choix aurait pu être Marie Malavoy, mais elle est vraiment très peu charismatique et trop près du camp Marois.
Bref, un très bon choix que celui de François Gendron, en attendant l'arrivée du nouveau chef...
C'est exactement ce dont a besoin le PQ en ce moment, un homme qui en vu d'autres, des crises. Quelqu'un qui sait comment menener le bateau à bon port, dans ce cas-ci, en attendant que le Parti se trouve un nouveau chef.
Il a été préféré à Louise Harel, extrèmement compétente pour avoir assumée la même fonction au cours de la transition Landry-Boisclair, mais trop près du camp Duceppe dans la présente course. L'autre choix aurait pu être Marie Malavoy, mais elle est vraiment très peu charismatique et trop près du camp Marois.
Bref, un très bon choix que celui de François Gendron, en attendant l'arrivée du nouveau chef...
mardi 8 mai 2007
Vous allez me faire mourir
Pas moyen de prendre une semaine de vacances sans s'en faire sortir après deux jours en raison de la démission de son chef !
Je ne m'attarderai pas sur de grandes analyses de cet évènement. Je vous annonce tout de suite la personne que je considère la plus apte pour succéder à André Boisclair. Le parti doit se trouver un chef, et ce, au plus vite. Il faut faire une croix sur ce passé ouleux et se tourner vers l'avenir, où, espéront-le nos jours seront meilleurs.
Stéphane Bergeron, actuel député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière d'environement, est, à mon avis, le meilleur pour lui succéder.
Dans cette même idée d'avancer rapidement vers ce choix d'un prochain chef, j'annonce aujourd'hui la création d'un autre blogue:
http://www.bergeronforpm.blogspot.com/
Je tiens à dire que je ne suis pas un membre de l'organistation de M. Bergeron (S'il a une organisaton). Je ne suis qu'un fan de cet homme qui est promu à un bel avenir, et qui promet à notre peuple un avenir tout aussi beau que le sien.
André Boisclair a fait un excellent travail, un excellente campagne, même bien au-delà de ce qu'il pouvait faire dans les circonstances. Aujourd'hui est un jour triste.
Je ne m'attarderai pas sur de grandes analyses de cet évènement. Je vous annonce tout de suite la personne que je considère la plus apte pour succéder à André Boisclair. Le parti doit se trouver un chef, et ce, au plus vite. Il faut faire une croix sur ce passé ouleux et se tourner vers l'avenir, où, espéront-le nos jours seront meilleurs.
Stéphane Bergeron, actuel député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière d'environement, est, à mon avis, le meilleur pour lui succéder.
Dans cette même idée d'avancer rapidement vers ce choix d'un prochain chef, j'annonce aujourd'hui la création d'un autre blogue:
http://www.bergeronforpm.blogspot.com/
Je tiens à dire que je ne suis pas un membre de l'organistation de M. Bergeron (S'il a une organisaton). Je ne suis qu'un fan de cet homme qui est promu à un bel avenir, et qui promet à notre peuple un avenir tout aussi beau que le sien.
André Boisclair a fait un excellent travail, un excellente campagne, même bien au-delà de ce qu'il pouvait faire dans les circonstances. Aujourd'hui est un jour triste.
dimanche 6 mai 2007
Fatigué
Simplement pour vous dire l'auteur prend une petite semaine de vacances. Je ne bloguerai pas au cours des 7 prochains jours, donc.
Ma santé va bien, sur le plan professionel ça va, sur le plan personnel c'est vraiment génial ce qui m'arrive, je n'en reviens pas comme ça va bien.
Ainsi, j'ai simplement décidé de me retirer le temps d'une semaine afin de réflécir sur comment et pourquoi continuer (au sens large).
Ma santé va bien, sur le plan professionel ça va, sur le plan personnel c'est vraiment génial ce qui m'arrive, je n'en reviens pas comme ça va bien.
Ainsi, j'ai simplement décidé de me retirer le temps d'une semaine afin de réflécir sur comment et pourquoi continuer (au sens large).
vendredi 4 mai 2007
« Les époques changent, l'amour reste »
Les séries sur les hommes politiques sont toujours très populaires et ont toujours sucitées un grand engoument de la part du public. Évidement, notre apréciation de ces oeuvres télévisuelles est grandement influancé par nos convictions politiques. Si une de ces séries à sucité un grand intérêt, mais surtout, une grande controverse, c'est sans aucun doute la série René diffusé l'an dernier et que la Société Radio-Canada nous offre la possibilité de revoir depuis jeudi dernier à compter de 21H00.
Plusieurs critiques de cette série se basent sur une comparaison inadéquate avec la série Duplessis de Denys Arcand. Cette comparaison n'a pas sa place pour de nombreuses raisons.
D'abord, parce que les contextes historiques dans lesquels ces deux hommes ont marqués, à leur façon, l'histoire du Québec sont complètement différents. Duplessis est un politicien de l'ère pré-télévision. On se souvient de lui par sa voix et de nombreuses photos. Lévesque, lui, est un politicien de l'ère télé. Il y a même été un artisant à l'époque où il était journaliste à Radio-Canada. Ces deux contextes rendent la comparaison impossible, car le souvenir qu'on a de Lévesque est clair, nous avons une image physique, nous connaîssons ses tics lorsqu'il prend la parole etc. Duplessis, quant à lui, peu de gens connaîssent ses tics lorsqu'il parle. Nous associons bien sûr la voix et la photo, mais c'est très différent comme perspective que ce qu'offre la télé.
Sans compter que les gens qui ont connu Lévesque sont beaucoup plus nombreux à être encore en vie que ceux qui ont connus Duplessis... Les spectateurs sont donc plus exigents dans ce cas.
Tout ceci joue dans le travail de l'acteur qui doit jouer un des deux rôles. Pour Duplessis, vous n'avez qu'à faire une simple imitation de la voix avec un maquillage et des costumes semblables et le tour est joué. Pour Lévesque, c'est une autre paire de manches. Non seulement faut-il imiter la voix et lui ressembler physiquement, mais en plus, vous devez avoir les mêmes tics, la même façon de faire etc. Si seulement ce n'était que ça... En plus, dans les deux cas, les acteurs doivent à la fois ne pas tomber dans l'imitation, mais lui ressembler suffisament pour qu'il soit clair qu'il s'agit de la même personne. Bref, faire pareil, sans imiter !?!?
Tout ça pour vous dire que j'ai bien aimé, moi, la série René mettant en vedette Emmanuel Bilaudeau. Les reproductions historiques sont à couper le souffle et le jeu des acteurs est crédible et bon. Tout les éléments historiques sont soigneusement reproduits et remis en contexte.
La série couvre la vie et la carrière de René Lévesque dans les années 58 à 70 et est rediffusée tout les jeudis à 21H00 sur les ondes de Radio-Canada.
Plusieurs critiques de cette série se basent sur une comparaison inadéquate avec la série Duplessis de Denys Arcand. Cette comparaison n'a pas sa place pour de nombreuses raisons.
D'abord, parce que les contextes historiques dans lesquels ces deux hommes ont marqués, à leur façon, l'histoire du Québec sont complètement différents. Duplessis est un politicien de l'ère pré-télévision. On se souvient de lui par sa voix et de nombreuses photos. Lévesque, lui, est un politicien de l'ère télé. Il y a même été un artisant à l'époque où il était journaliste à Radio-Canada. Ces deux contextes rendent la comparaison impossible, car le souvenir qu'on a de Lévesque est clair, nous avons une image physique, nous connaîssons ses tics lorsqu'il prend la parole etc. Duplessis, quant à lui, peu de gens connaîssent ses tics lorsqu'il parle. Nous associons bien sûr la voix et la photo, mais c'est très différent comme perspective que ce qu'offre la télé.
Sans compter que les gens qui ont connu Lévesque sont beaucoup plus nombreux à être encore en vie que ceux qui ont connus Duplessis... Les spectateurs sont donc plus exigents dans ce cas.
Tout ceci joue dans le travail de l'acteur qui doit jouer un des deux rôles. Pour Duplessis, vous n'avez qu'à faire une simple imitation de la voix avec un maquillage et des costumes semblables et le tour est joué. Pour Lévesque, c'est une autre paire de manches. Non seulement faut-il imiter la voix et lui ressembler physiquement, mais en plus, vous devez avoir les mêmes tics, la même façon de faire etc. Si seulement ce n'était que ça... En plus, dans les deux cas, les acteurs doivent à la fois ne pas tomber dans l'imitation, mais lui ressembler suffisament pour qu'il soit clair qu'il s'agit de la même personne. Bref, faire pareil, sans imiter !?!?
Tout ça pour vous dire que j'ai bien aimé, moi, la série René mettant en vedette Emmanuel Bilaudeau. Les reproductions historiques sont à couper le souffle et le jeu des acteurs est crédible et bon. Tout les éléments historiques sont soigneusement reproduits et remis en contexte.
La série couvre la vie et la carrière de René Lévesque dans les années 58 à 70 et est rediffusée tout les jeudis à 21H00 sur les ondes de Radio-Canada.
mercredi 2 mai 2007
Ce n'est pas la seule sortie
Ce que je n'apprête à vous dire dévie légèrement du thème principal de ce blogue ainsi qu'à sa vocation. Je me sens toutefois le devoir de me conduire en bon citoyen et d'exprimer ma position sur un sujet aussi délicat que controversé: la peine de mort. Les recents cas de Guy Cloutier, Dave Hilton et plus recement celui de Clermont Bégin, ont fait vivement réagir les chaumières d'un bout à l'autre de la belle province. Ces réactions, elles ont toutes été plus vives les unes que les autres. Je me sens donc le devoir d'exprimer une position modérée et pleine de bon sens, celle de s'opposer à la peine capitale.
Qu'ils soient bons ou mauvais, qu'ils aient commis les pires crimes ou qu'il aient assidûment payé leurs impôts, tous les hommes ont des droits communs que l'on appelle: les droits de l'homme. L'un d'entre eux est le droit à la vie. Celui de décider où, quand et comment on veut mourrir dans la plus totale dignitée. La peine de mort est, qu'on le veuille ou non, une violation de ce principe.
Tous s'entendent sur le principe précédant, mais c'est lorsque ces criminels ont purgé leur peine que le problème se pose. Qui veut d'un meurtrier récidiviste, d'un voleur, d'un violeur ou d'un pédophile dans son voisinage ?
Pour cela, il existe plusieurs solutions, dépendant des cas, pour à la fois punir le criminel sans brimer les droits de l'homme les plus fondamentaux. Il y a, bien sûr, la prison à vie, mais cette sentance ne peut pas s'appliquer à tous, vous le comprendrez... C'est pourquoi il existe aussi d'autres alternatives, par exemple, la castration chimique pour les pédophiles etc. Bien sûr, il y faut, d'abord et AVANT TOUT, instaurer un véritable régime, sévère, plus sévère, très sévère de libérations conditionnelles. La débandade actuelle à ce niveau doit cesser. Il faut également de véritables sanctions, dissuasives, dès le départ.
Sans oublier qu'il y a et aura toujours une petite, minuscule, microscopique et aussi infiniment petite soit-elle, possibilité que l'individu, même s'il a plaidé coupable, que cet homme ne soit qu'un innocent.
Il n'est pas du devoir de l'État de tuer et, par le fait même, à la collectivité d'endosser des morts. La fonction de notre système de justice est d'abord et avant tout de juger tous de manière égale, sans égard à l'émotivité. Ne pas laisser le choix de vie ou de mort d'un individu entre les mains ou l'humeur d'un juge ou des politiciens en place. La clé, c'est de croire en notre système judicière.
Qu'ils soient bons ou mauvais, qu'ils aient commis les pires crimes ou qu'il aient assidûment payé leurs impôts, tous les hommes ont des droits communs que l'on appelle: les droits de l'homme. L'un d'entre eux est le droit à la vie. Celui de décider où, quand et comment on veut mourrir dans la plus totale dignitée. La peine de mort est, qu'on le veuille ou non, une violation de ce principe.
Tous s'entendent sur le principe précédant, mais c'est lorsque ces criminels ont purgé leur peine que le problème se pose. Qui veut d'un meurtrier récidiviste, d'un voleur, d'un violeur ou d'un pédophile dans son voisinage ?
Pour cela, il existe plusieurs solutions, dépendant des cas, pour à la fois punir le criminel sans brimer les droits de l'homme les plus fondamentaux. Il y a, bien sûr, la prison à vie, mais cette sentance ne peut pas s'appliquer à tous, vous le comprendrez... C'est pourquoi il existe aussi d'autres alternatives, par exemple, la castration chimique pour les pédophiles etc. Bien sûr, il y faut, d'abord et AVANT TOUT, instaurer un véritable régime, sévère, plus sévère, très sévère de libérations conditionnelles. La débandade actuelle à ce niveau doit cesser. Il faut également de véritables sanctions, dissuasives, dès le départ.
Sans oublier qu'il y a et aura toujours une petite, minuscule, microscopique et aussi infiniment petite soit-elle, possibilité que l'individu, même s'il a plaidé coupable, que cet homme ne soit qu'un innocent.
Il n'est pas du devoir de l'État de tuer et, par le fait même, à la collectivité d'endosser des morts. La fonction de notre système de justice est d'abord et avant tout de juger tous de manière égale, sans égard à l'émotivité. Ne pas laisser le choix de vie ou de mort d'un individu entre les mains ou l'humeur d'un juge ou des politiciens en place. La clé, c'est de croire en notre système judicière.
À ne pas manquer
Aujourd'hui aura lieu le débat télévisé entre les candidats du deuxième tour aux présidentielles Françaises. Débat entre Ségolène Royal du Parti Socialiste et Nicolas Sarkozy de l'union pour un mouvement populaire.
TV5 nous offre, bien sûr, une programmation spéciale dès 14H50 en direct ainsi qu'une rediffusion à 19H30.
À ne pas manquer: Le débat Royal - Sarkozy
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À ne pas manquer: Le débat Royal - Sarkozy
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