samedi 26 mai 2007

Regardez ce que vous avez fait...

Bande d'irresponsables ces Libéraux, alors qu'ils s'entêtent à adopter une atitude néo-libérale grossière en proposant des baisses d'impôts irresponsables et qu'ils sont en minorité au Parlement, tout ça, au prix de la stabilité politique du Québec!

L'histoire se souviendra de ce jour comme étant le dernier «beau jour» du Parti Libéral avant une longue sièste comme troisième parti d'opposition. Abandonné par les Francophones lors de la dernière élection et maintenant par les anglophones qui veulent maintenant parler de leur propre voix avec la création d'Affiliation Québec, quel segement de l'électorat reste-t-il à ce parti ? À part cet éternel environ 20% de «loyalistes» chez les Francophones... Avec l'arrogance dont les Libéraux ont fait part cette semaine, il ne reste plus personne!

Sans parler des éternelles contradictions de Mario Dumont et Gilles Taillon qui, tout au long de leurs carrières, ont parlés de baisses d'impôts, de privatisation, de réduction de la dette etc. Voilà un budget à leur mesure qu'ils s'entêtent à refuser. Contradictions évidentes de ces hommes et ce parti qui n'en sont pas leurs premières aventures en la matière.

Le budget aura au moins eu sa part instructive. On aura appris ce qu'est la définition de la «classe moyenne» selon le Parti Libéral du Québec: 125 000,00$ de revenu familial ou plus... Et c'est à ces gens que M. Charest promet des baisses d'impôts ?!?! Sachant que le salaire moyen d'un Québécois est d'environ 29 200,00$ on peut se demander au nom de quelle classe moyenne Jean Charest défend-t-il les «intérêts» ?

Ma famille fessant partie des principaux bénéficières de ces irresponsables baisses d'impôts, il était très drôle de voir la réaction de mon père à l'écoute du Téléjournal ce soir là: «des baisses d'impôts, à moi ? J'ai pas besoin de ça moi ! Pendant ce temps là y a du monde qui crève de fin, des jeunes qui décrochent, des malades non-soignés... Et que le Parti Libéral est dont bon pour nous autres ! (sarcastique)». Voilà qui résume bien la situation.

Serons-nous en élections la semaine prochaine ? Y aura-t-il entente d'ici là avec un des deux partis d'opposition ? Le gouverneur général demandera-t-il à Mario Dumont et à l'action démocratique de former le prochain gouvernement ? Personne ne peut y répondre. Chose certaine, le Parti Libéral restera à jamais marqué de cet entêtement qui menera à sa perte.

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