mercredi 2 mai 2007

Ce n'est pas la seule sortie

Ce que je n'apprête à vous dire dévie légèrement du thème principal de ce blogue ainsi qu'à sa vocation. Je me sens toutefois le devoir de me conduire en bon citoyen et d'exprimer ma position sur un sujet aussi délicat que controversé: la peine de mort. Les recents cas de Guy Cloutier, Dave Hilton et plus recement celui de Clermont Bégin, ont fait vivement réagir les chaumières d'un bout à l'autre de la belle province. Ces réactions, elles ont toutes été plus vives les unes que les autres. Je me sens donc le devoir d'exprimer une position modérée et pleine de bon sens, celle de s'opposer à la peine capitale.

Qu'ils soient bons ou mauvais, qu'ils aient commis les pires crimes ou qu'il aient assidûment payé leurs impôts, tous les hommes ont des droits communs que l'on appelle: les droits de l'homme. L'un d'entre eux est le droit à la vie. Celui de décider où, quand et comment on veut mourrir dans la plus totale dignitée. La peine de mort est, qu'on le veuille ou non, une violation de ce principe.

Tous s'entendent sur le principe précédant, mais c'est lorsque ces criminels ont purgé leur peine que le problème se pose. Qui veut d'un meurtrier récidiviste, d'un voleur, d'un violeur ou d'un pédophile dans son voisinage ?

Pour cela, il existe plusieurs solutions, dépendant des cas, pour à la fois punir le criminel sans brimer les droits de l'homme les plus fondamentaux. Il y a, bien sûr, la prison à vie, mais cette sentance ne peut pas s'appliquer à tous, vous le comprendrez... C'est pourquoi il existe aussi d'autres alternatives, par exemple, la castration chimique pour les pédophiles etc. Bien sûr, il y faut, d'abord et AVANT TOUT, instaurer un véritable régime, sévère, plus sévère, très sévère de libérations conditionnelles. La débandade actuelle à ce niveau doit cesser. Il faut également de véritables sanctions, dissuasives, dès le départ.

Sans oublier qu'il y a et aura toujours une petite, minuscule, microscopique et aussi infiniment petite soit-elle, possibilité que l'individu, même s'il a plaidé coupable, que cet homme ne soit qu'un innocent.

Il n'est pas du devoir de l'État de tuer et, par le fait même, à la collectivité d'endosser des morts. La fonction de notre système de justice est d'abord et avant tout de juger tous de manière égale, sans égard à l'émotivité. Ne pas laisser le choix de vie ou de mort d'un individu entre les mains ou l'humeur d'un juge ou des politiciens en place. La clé, c'est de croire en notre système judicière.

4 commentaires:

Max a dit...

Je suis d'accord avec toi la dessus, mais ne croit tu pas qu'un homme comme saddam hussein, qui a tuer plusieurs centaine de personnes, sois puni par la peine capitale?

Phil a dit...

Je dirai qu'il devrait être emprisonné jusqu'à la fin de ses jours.

Qui sommes-nous pour déterminer du droit de vie ou de mort d'un individu et ce, peut importe le degré de barbarité de ses actions passées et assumées ?

Kevin a dit...

C'est une question si vous voulez mon avis que les gens se poseront même dans 1000 ans, il y a juste aucune réponse à cette question malgré qu'elle soit aussi claire.

Phil a dit...

Oui, mais à défault d'avoir une réponse collective, on pourrait, au moins, en avoir une individuelle.