mardi 11 septembre 2007

Famille de blogueurs

Comme vous le constaterez, le blogue Quelque chose comme un grand peuple est maintenant un fier membre de l'association des blogeurs souverains du Québec.

Je suis très honoré de la place de choix qu'ils m'ont fait au sein de leur équipe.

Je tiens à remercier mademoiselle Fannie Drolet pour son enthousiasme et la facilité avec laquelle elle m'a permis de joindre cette association.

Sachez chers collègues de d'autres allégences politique qu'il existe aussi des associations pour vous, laissez-moi vous les énumérer:

Blogueurs néo-démocrates (NPD):
http://bloggingdippers.org/join.php

Blogueurs Libéraux:
http://www.liblogs.ca/

Blogueurs conservateurs/adéquistes:
http://bloggingtories.ca/

Et évidement, ma famille à moi: Blogueurs souverains:
http://plumesouverainiste.com/

Je vous invite de ce pas à joindre l'une de ces familles et entrer en contact avec d'autres futurs collègues parlementaires.

lundi 3 septembre 2007

Les accommodements raisonnables !

Cette phrase, on l’entend souvent ces temps-ci. Depuis le début de cet épineux débat, je me suis abstenu de commenter cette question, me réfugiant sous le principe que nos gouvernements ne devaient pas intervenir dans ce dossier. Après tout, ce sont les gens qui s’accommodent entre eux, ainsi toute cette polémique est un ensemble de cas particuliers de « bon voisinage ». Laissons les voisins s’entendent d’un commun accord. Pour la première fois dans ce débat, je prendrai officiellement position, jugeant que la situation a atteint des proportions inacceptables. Cette intervention de ma part sera la seule et l’unique dans ce dossier

Ma position, je vous en averti, est radicale. Elle est empreinte de mon athéisme sans équivoque et de ma profonde « foi » en la laïcité.

Il faut une loi interdisant toute pratique religieuse en dehors de l’espace domicilier. Tous les symboles religieux portés sur soi ne doivent pas être visibles. Aucune église de toute sorte doit avoir droit de pratique (j’inclus également ici l’église catholique romaine).

L’enseignement religieux doit céder sa place à un enseignement d’histoire générale des diverses religions, comme c’est le cas dans l’actuelle réforme de l’éducation. Pour une fois qu’il y a du bon dans l’actuelle réforme… Une exception peut toutefois être faite pour les écoles privés. Si des parents désirent un enseignement de type religieux pour leurs enfants, ils est de leur droit de plus légitime de payer pour y avoir accès. Ce qui importe, c’est que les autres cours qui sont donnés par l’institution scolaire en question soient conformes aux règles ministérielles. Par contre, cette concession est conditionnelle à un abandon complet du financement partiel aux écoles privés.

Si vous trouvez tout ceci radical, sachez que je vous avais prévenus. Mon point est que si on veut un pays laïque, alors soyons le vraiment. Posons les gestes qu’il faut. Cessons d’agir comme individus, agissons en collectivité. La religion relève du privé, non du public. Qu’elle soit pratiquée là ou elle a vraiment sa place, c’est à dire à la maison, dans la tête et l’esprit. La religion des uns ne doit pas être la loi des autres. Ceci conclu ma seule et unique intervention sur l’épineux sujet des accommodements raisonnables.

dimanche 2 septembre 2007

Personnel & confidentiel

Ceci est un mémo stratégique confidentiel adressé à tous les politiciens de gauche. Ne nous le cachons pas, ces derniers en arrachent un peu ces temps-ci. Comment se sortir de l’impasse actuelle, généralisée dans tout l’occident. Ce mémo est l’essentiel de mes réponses et constats à ce sujet. Sont-elles bonnes, erronées, qu’importe, la gauche doit vite se ressaisir et trouver des solutions.

D’abord l’approche. L’essentiel du succès de la droite repose sur un principe universel : une approche populiste, simple et des politiciens sûrs d’eux qui envoient presque l’image d’haïr les journalistes. Se détacher de la presse, leur influence en soi n’est pas si grande, même qu’au contraire, c’est lorsqu’on se fait descendre par la presse qu’on remporte le plus. Alors, pourquoi ne pas combattre le feu par le feu ? Les convictions en soi ne changent pas, la philosophie sociale-démocrate demeure inchangée, seule la manière de livrer le colis change. Il faut cesser de se perdre dans des idées complexes et difficiles à vulgariser. Nous ne sommes pas des pédagogues, mais des politiciens. Des idées plus simples permettent plus de place à la conviction qu’à l’explication. Le débat Ségolène Royal – Nicolas Sarkozy aux dernières présidentielles françaises en est un bel exemple. Regardez à quel point Sarkozy convainc et Royal explique. En résumé, des idées simples, donc plus convaincantes.

Paradoxalement, les idées que l’on propose ne sont pas tellement importantes non plus, c’est le porteur qui en fait toute la différence. L’histoire nous le prouve. Au Québec, en particulier. Prenons en exemple la période 1976-1985 : alors que les Québécois élisent, pour la première fois de leur histoire René Lévesque et le Parti Québécois à la tête de leur gouvernement, ils réélisent également massivement à Ottawa Pierre Trudeau et le Parti Libéral du Canada. Autrement dit : le premier gouvernement souverainiste à Québec et l’un des gouvernements les plus centralisateurs et farouchement fédéraliste à Ottawa. Trouvez l’erreur ! La réponse est la suivante : les Québécois n’ont pas voté pour la souveraineté en 1976, ni pour le Parti Québécois, ils ont votés pour René Lévesque. Ils n’ont pas élus un gouvernement centralisateur pendant 25 ans à Ottawa, ils ont votés pour Pierre Trudeau. Exemple plus reccent : La défunte maîresse Andrée Boucher de Québec a fait campagne sans aucune pancarte, ni publicité, ni programme électoral. C’est avec ce budget électoral de 3 000 $ qu’elle sera élue maîresse de Québec jusqu’à son décès, il y a quelques semaines. Comme quoi les gens ne votent pas pour les idées, mais bien pour des personnalités.


C’est à partir de ce principe qu’ont réussi les Mario Dumont et le nouveau Président Français, Nicolas Sarkozy, l’homme qu’on qualifie déjà de premier véritable politicien du 21ème siècle.

Si ce mémo n’est pas la solution, j’espère au moins qu’il servira d’éclairage à vous, frères d’armes politiciens de gauche. Ce n’est pas d’une refonte de nos idées qu’il faut; c’est une refonte de notre image, de notre façon faire et de livrer. L’histoire générale et la notre nous indiquent dans le même sens. Quoi qu’il en soit, il faut faire vite, le deuxième train approche, il ne faut pas le manquer, cela pourrait nous être fatal.

mercredi 29 août 2007

Un été explosif

Ah comme vous m'avez manqué cher lectorat ! Je suis content d'entamer cette deuxième saison avec vous. J'ai plein de projets pour cette nouvelle année! Au menu: associations, baladodiffusion est mises-à-jour plus régulières ne sont qu'une infime partie de ce que je vous réserve cette année, mais commençons par les choses sérieuses. Parlons plutôt du sujet de l'été: la mission afghane.

N'étant pas naturellement alaise sur les sujets d'ordre militaire, je m'abstiendrai de tout commentaire sur le travail qui s'effectue sur place là-bas. Je préfère vous parler d'un incident qui a particulièrement retenu mon attention cet été, en lien avec la mission canadienne en afghanistan: l'explosion d'une mine qui aura causé la mort de deux soldats Québécois, l'amputation d'un pied à un caméra-man et d'un violent choc nerveux au journaliste Patrice Roy tous deux de la société Radio-Canada.

Cet incident est majeur pour plusieurs raisons et ses conséquences, autres que celles énumérées antérieurement, peuvent être très graves.

Nos gouvernements pourraient très bien se servir de cet incident pour scandaleusement brimer les libertés des journalistes qui couvrent cette guerre en leur interdisant l'accès à certains endroits sous prétexte d'un danger quelconque. En empêchant les journalistes de nous rapporter ce qui se passe là-bas, notre gouvernement priverait la population de son droit sacré à savoir ce qui se passe avec nos troupes sur le terrain. On appelle cela la liberté de presse et le droit à l'information.

Les journalistes qui couvent la guerre savent qu'ils prennent un risque en acceptant d'aller là-bas. Patrice Roy le savait, en toute connaissance de cause. Ce risque est assumé et les journalistes y vont pour mieux servir leurs concitoyens en les informant de façon juste et libre de ce qui se passe sur le terrain et ce, au péril de leur intégrité physique.

Peut-être cet incident sera un cas unique, peut-être pas non plus... Chose certaine, les conséquences sur les libertés journalistiques qui en découleraient pourraient être excessivement graves. De ce fait, notre droit sacré d'être bien informé pourrait bien être bafoué. Nous sommes les seuls gardiens de ce droit, nous devons y voir.

Dans un plus ou moins autre ordre d'idées, un sondage publié ce matin par La Presse démontre que les appuis que perdent les conservateurs au cours de cette guerre retournent au Bloc Québécois plutôt que d'aller chez les libéraux qui prônent un retrait progressif de nos troupes ou encore chez les néo-démocrates qui eux en réclament le retrait immédiat. Une bonne nouvelle pour le Québec qui ne peut que se porter mieux avec un Bloc plus fort.

jeudi 26 juillet 2007

dimanche 22 juillet 2007

Santé et environnement : une fusion nécessaire


D’abord, je tiens à m’excuser pour mon absence de plus d’une semaine. Voilà, c’est qu’entre temps, je me suis trouvé un emploi d’été qui occupe la majeure partie de mon temps. Compte tenu de cette nouvelle situation, j’esserai désormais de poster à chaque fin de semaine un ou deux nouveaux articles, question de vous nourrir un peu. En plus, les sessions parlementaires d’Ottawa et Québec étant fermées, la situation politique est donc plutôt calme en ces temps-ci de l’année.

Entrons, maintenant, dans le vif du sujet de cet article : soit la nécessité d’une fusion des ministères de la santé et de l’environnement.

À l’ère des changements climatiques, l’influence du réchauffement plantaire sur la santé des populations ne fait aucun doute. La pollution est responsable, à elle seule de nombre de cancers, maladies respiratoires, etc.

Une chose est claire dans ce dossier : santé et environnement sont deux aspects à combattre de front. L’un ne doit pas être fait au détriment de l’autre.

De là la nécessité de fusionner deux ministères, malheureusement de plus en plus reliés : santé et environnement. Fini l’époque ou l’environnement était essentiellement un sous-ministère de l’agriculture ou des richesses naturelles. L’environnement est maintenant source de mobilisation mondiale. La pollution d’aujourd’hui sera source des problèmes de santé de demain. Et malheureusement, contrairement à la cigarette ou la fumée secondaire, la pollution ne s’arrête pas, on ne peut qu’au plus la diminuer ou en réduire l’intensité. Nous sommes déjà en retard sur l'Allemagne et le monde européen. Il faut rattraper notre retard, et ce, dès maintenant.

Lorsqu’un grand projet est mis en chantier, on devrait, non seulement observer ses conséquences sur les écosystèmes environnant, mais sur les populations environnantes également.

Mes amis, c’est là ou nous en sommes dans notre lutte aux changements climatiques.

mardi 10 juillet 2007

Quand l'éditorialiste voit Dieu

Je publie ici un éditorial d'André Pratte datant d'une semaine environ. Étonnant, n'est-ce pas ! En fait, pour une des rares fois, l'éditorialiste en chef de La Presse, met de côté son chapeau de propagandiste en chef de la droite fédéraliste néo-libérale pour celui du gros bon sens. Il y défend de façon spectaculaire Pauline Marois, démontre l'absurdité des idées adéquistes et remet le Parti Libéral du Québec bien à sa place.

Ce texte restera dans les anales journalistiques comme ayant été l'un des rares moments de « lucidité » de M. Pratte. Un éditorial, donc de qualité qu'il vaut la pleine de citer intégralement, bravo:

Le dos large

André Pratte,
Le mercredi 04 juil 2007

En politique, il y a malheureusement peu de place pour la nuance et l'élégance. On ne s'étonne donc pas d'entendre Jean Charest et Mario Dumont mettre sur le dos de Pauline Marois tous les problèmes qui persistent dans les réseaux de la santé et de l'éducation. Ces accusations n'en sont pas moins caricaturales et injustes.

«Les mises à la retraite dans le domaine de la santé, c'est Pauline Marois. La fermeture dans les facultés de médecine et de sciences infirmières, c'est Pauline Marois», a soutenu le premier ministre. Pourtant, on ne peut blâmer Mme Marois pour les retraites anticipées des médecins et des infirmières; elle était à l'époque ministre de l'Éducation, pas de la Santé.

De plus, il faut se souvenir que si ce catastrophique programme de départs volontaires fut si largement offert, c'est à la demande expresse des associations de médecins et d'infirmières. Les médecins, notamment, préféraient de loin les mises à la retraite à la baisse de leurs honoraires.

À l'Éducation, Mme Marois présida bel et bien à une réduction des admissions en sciences infirmières et au maintien de contingentements particulièrement bas en médecine. Toutefois, il faut tenir compte du contexte. La diminution des admissions en médecine avait été amorcée par le gouvernement précédent. Un gouvernement libéral!

Au début des années 90, au Québec comme ailleurs au Canada, on s'inquiétait non de la pénurie, mais du surplus de médecins. Les gouvernements provinciaux réagirent tous de la même manière: en diminuant le nombre d'étudiants. Quant aux infirmières, c'est leur corporation professionnelle qui, prévoyant «un surplus unique dans son ampleur», suggéra à Mme Marois en 1996 d'imposer un moratoire sur la formation collégiale.

Le chef de l'ADQ, Mario Dumont, a déclaré la semaine dernière que «tous les problèmes de la réforme scolaire sont entièrement l'oeuvre de Mme Marois». C'est un peu gros. Mme Marois a en effet lancé ladite réforme. Elle ne l'a pas sortie d'un chapeau, mais des États généraux de l'éducation. Sa proposition fut d'ailleurs partout bien accueillie: il s'agissait de renforcer l'enseignement des matières de base. C'est ensuite que la chose a dérapé, aux mains des pédagogues du ministère de l'Éducation. Mme Marois n'a pas su maîtriser leurs élans socioconstructivistes, c'est vrai. Mais les libéraux Pierre Reid et Jean-Marc Fournier n'ont pas fait mieux.

Contrairement aux assertions de MM. Charest et Dumont, dans chaque portefeuille dont elle a eu la charge, la nouvelle chef péquiste a laissé le souvenir d'une ministre dévouée, consciencieuse et consensuelle. Plutôt que de s'en prendre aussi abusivement à son bilan, libéraux et adéquistes devraient parler du présent et de l'avenir. Surtout qu'en ce qui a trait à la gestion des affaires publiques, le PLQ n'a de leçons à donner à personne. L'ADQ encore moins, elle dont le programme en matière d'éducation et de santé reste aussi squelettique que simpliste.

lundi 9 juillet 2007

Perdus dans l’espace

Outre la question nationale et certaines valeurs sociales, il n'y a pas grand chose qui relient Joseph Facal et moi. Par contre, lorsque vient le temps de parler de Québec solidaire, là dessus, on s'entend à merveille ! Je publie ici un texte à ce sujet paru sur son blogue que j'ai ajouté dans la section liens prévue à cet effet à votre droite. Un bijoux !

Bonne lecture,

Perdus dans l’espace

21 juin 2007 par Joseph Facal

Je n’avais pas eu de nouvelles de mes amis de Québec solidaire depuis longtemps. En fin de semaine, ils ont fait leur bilan des dernières élections. Ça tombe bien, je commençais à manquer de matériel comique.

Vous vous rappelez cette délicieuse série de science-fiction qui a bercé notre enfance et qui s’appelait Perdus dans l’espace ? Avec l’infâme Zachary Smith et le robot qui, les baguettes en l’air, hurlait «Danger, danger!»? On y racontait les tribulations d’une petite famille égarée sur une planète inhospitalière.

J’y ai repensé en lisant les comptes rendus du conseil général de Québec solidaire.

Le chef à deux têtes avait l’air en forme.

Amir Khadir n’a pas semblé trouver trop accaparant son mandat à la tête de la commission d’enquête spéciale de l’ONU chargée de faire toute la lumière sur le complot néolibéral, impérialiste et sioniste derrière les attentats du 11 septembre 2001. J’attends impatiemment qu’il nous apprenne ce qui s’est réellement passé ce jour-là.

Malgré un score (3,6 %) qui se confond avec la marge d’erreur des sondages, la direction bicéphale s’est dite satisfaite des résultats électoraux. C’est parce que les Québécois, dit-elle, ne connaissent pas encore les idées de Québec solidaire. Traduction: quand ils les connaîtront, ils les achèteront.

C’est souvent comme ça quand la majorité ne pense pas comme vous. C’est parce qu’elle ne sait pas ou qu’elle ne comprend pas.

Mais il ne faut pas désespérer: un jour, elle verra la lumière. Quand le grand complot médiatico-financier ourdi par des forces occultes aura été démasqué, et que le bon peuple ne sera plus intoxiqué par des idées perverses comme l’effort et le mérite.

Soyons bon prince: il y eut un signe encourageant en fin de semaine. Dans un moment de lucidité qui n’a pas dû plaire à tous, un militant a osé qualifier de «bouillie pour les chats» la position de Québec solidaire sur la souveraineté.

Québec solidaire, voyez-vous, se dit souverainiste comme la plupart des gens se disent environnementalistes. Mais comme le parti n’est pas trop sûr de son affaire, il mettrait sur pied une assemblée populaire de citoyens qui pourrait éventuellement le convaincre de croire à autre chose. Je sens que ça vous inspire.

C’est si simple

Pour le reste, rien de bien nouveau: sur ces dangers mortels que seraient le privé en santé et le dégel des frais de scolarité, Québec solidaire est aussi prévisible que Benoît XVI sur l’homosexualité et la contraception.

Je revois d’ici le robot en tôle cheap de mon enfance, avec sa lumière rouge qui clignotait sur la tête, qui gueulait, affolé: «Danger, danger!»

Évidemment, toujours rien sur le développement économique, concept dénué de sens sur leur planète. Mais je suis sans doute endoctriné par l’idéologie néolibérale.

Si vous avez le mauvais goût de vous demander ce que Québec solidaire propose à la place pour financer nos hôpitaux et nos écoles, c’est que vous n’avez pas encore ouvert votre coeur et votre esprit à la divine parole : Québec solidaire taxera davantage tout ce qui bouge encore au Québec.

C’est ce qui est merveilleux quand vous n’aspirez pas à gouverner: vous êtes libre de dire absolument n’importe quoi. Seule compte la pureté de vos intentions.

Je cherche encore à comprendre comment le Parti québécois a pu sérieusement penser que le danger pour lui pourrait venir de là plus que de l’ADQ. Remarquez que le vrai danger pour le PQ vient habituellement du PQ.

Au Québec, depuis un demi-siècle, on ne compte plus les tentatives ratées pour faire décoller une formation d’extrême gauche. Décidément, les masses opprimées mettent du temps à se libérer de leurs chaînes.

samedi 30 juin 2007

Un parti dur sur ses chefs ?.?.?.

Lorsque les gens parlent du Parti Québécois, cette phrase, elle revient souvent ! Au point où tous la considère comme vraie, mais qu’en est-il des faits. Voyons de plus près en analysant, chronologiquement, le départ de chacun des chefs Péquistes.

D’abord, René Lévesque. Il est le seul à avoir été véritablement poignardé dans le dos. Son appui à ce qu’il appelait le « beau risque » du fédéralisme renouvelé de Brian Mulroney aura eu raison de lui. Cet appui aura causé le départ en rafale de nombreux et précieux piliers de son parti (Jacques Parizeau, Camille Laurin, Louise Harel, etc.) Ainsi, c’est à la suite de la crise politique engendrée par ces nombreux départs que se retirera de la politique, René Lévesque.

Après avoir brillamment remporté la couse à la succession de René Lévesque, Pierre-Marc Johnson, annonce clairement ses couleurs : le Parti Québécois n’est plus souverainiste, il deviendra « affirmationiste ». C’est donc en voulant et forçant le Parti Québécois a être autre chose que sa raison d’être qu’il devra quitter. Le Parti Québécois est souverainiste et le sera pour toujours. C’est pourquoi les membres feront appel à Monsieur.

Jacques Parizeau sera couronné chef du Parti Québécois en 1987. Il a devant lui un parti endetté, déchiré et à rebâtir à neuf. Il remettera la souveraineté à l’ordre du jour et prendra le pouvoir en 1994. Mais c’est cette malheureuse déclaration le soir du référendum de 1995 qui aura raison de lui. Attribuant à l’argent et aux votes ethniques la défaite, si minime, du OUI, M. Parizeau, avec une telle déclaration, quittera ses fonctions le lendemain.

Après avoir donné le souffle voulu à la campagne du OUI, avec le résultat qu’on connaît, Lucien Bouchard apparaît comme le successeur désigné de M. Parizeau. On pourrait presque qualifier le phénomène de Bouchardmanie, le Québec était en amour avec Lucien. Il quittera la politique tout simplement parce qu’il en était blasé. En fait, au moment de son départ, il était encore de loin l’homme politique le plus populaire du Québec. Il a toutefois décidé de quitter également parce qu’il ne voulait rien savoir de conduire son parti à une invariable défaite aux prochaines élections, mais c’est surtout le fait qu’il était profondément blasé de la politique, de son parti et de ses fonctions qui auront provoqué son départ.

Ayant été le ministre des finances de M. Bouchard au moment où se dernier a fait ses principales réformes économiques comme le déficit zéro, Bernard Landry sera lui aussi couronné chef. Après la défaite électorale de 2003, il se soumet à un vote de confiance de ses militants qui lui accordent leur confiance dans une proportion de 76%. Un score plus que satisfaisant, mais pas aux yeux de M. Landry qui quitta immédiatement.

Pour ce qui est d’André Boisclair, disons que ses nombreuses erreurs de jugement avant et après la campagne électorale auront eues raison de lui. À titre de membre du Parti Québécois, je tiens à féliciter M. Boisclair pour l’excellente campagne qu’il aura menée, presque sans fautes, mais les erreurs commises avant et après étaient ce qu’elles étaient.

Ainsi, seul René Lévesque a véritablement été mal mené dans l’histoire du parti. De toute façon, on dira ce qu’on voudra, cette situation est de loin préférable à celle du Parti Libéral du Québec où le chef a plein pouvoir ou encore à celle de l’ADQ où tous sont a genoux devant le chef tant aimé.

À l’issue de tout ça, on est en droit se poser la question suivante : est-ce mal que les membres et les militants d’un parti politique aient véritablement un pouvoir au sein de leur instance ? Personnellement, je ne crois pas. Au contraire, il simplement ici question de gros bon sens démocratique. J’invite tous les partis politiques à réfléchir sur cette question.

Alors, Pauline Marois prochaine martyr du Parti Québécois… On repassera.

mercredi 27 juin 2007

L'âme des poètes

Il y a des ces jours ou le peuple en lequel on croit et en lequel on cru toute notre vie nous déçoit. C'est un peu le cas ce matin à la lecture du grand sondage politique de l'été que publie La Presse ce matin. Je suis déçu parce que je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment on peut en arriver à de tels résultats. Est-ce dut à la piètre qualité d'information que nous fournit les médias traditionels ? Est-ce dut à une déviation profonde du centre de gravité politique du Québec ? Je n'en sais trop rien.

Voici, en gros, les données présentés par ce sondage. Les résultats sont très très inquiétants pour l'avenir du Québec.

52% des Québécois voient en Mario Dumont le leader qui propose le plus d'idées nouvelles pour l'avenir du Québec. Dumont est également celui que les Québécois ont le plus confiance dans une proportion de 34 %. Il est également celui que les Québécois considèrent comme étant le plus préoccupé par leur fardeau fiscal (37%). De toutes les données inquiétantes de ce sondage, celle-ci en la plus incroyable: 27% des Québécois considèrent Mario Dumont comme étant le leader qui permettrait au Québec de faire face aux changements climatiques (Marois et Charest sont à 20%). Les Québécois considèrent également majoritairement Dumont comme celui qui est le plus sensible aux problèmes des familles. Dans toutes ces questions, Pauline Marois arrive deuxième et Jean Charest dernier. Ainsi, Mme. Marois demeure toutefois celle qui serait la meilleure Première Ministre (32%).

L'option souverainiste chute à 32%. Une donnée troublante de se sondage est celle voulant que 68% des Québécois et 48% des Péquistes croient que le Parti Québécois devrait abandonner l'idée d'un Québec souverain (et se faire plus «autonomiste»).

Mais ceux qui mangent la plus grosse claque à l'issue de ce cliché électoral, c'est le Parti Libéral du Québec. Alors qu'ils ont pris le pouvoir en 2003 avec 46% des voix, ils sont tombés à 33% en mars dernier et les voilà rendus à 27% selon ce même sondage. Une baisse de 19% en quatre ans ! Les chiffres ne sont pas nécessairement plus glorieux si on remplace le nom de M. Charest par celui de M. Couillard.

Ainsi, les intentions de vote sont: 29% pour le Parti Québécois, 28% pour l'ADQ et 27% pour le Parti Libéral du Québec. À toute fin pratique, le Parti Québécois et le Parti Libéral ont inversés leurs positions depuis le 26 mars dernier. Seule l'ADQ stagne en seconde place, malgré un chef ultra populaire.

Pauline Marois a donc beaucoup à faire, Mario Dumont doit trouver quelque chose pour se redonner le vent dans les voiles et les Libéraux doivent choisir entre changer de chef tout de suite ou garder l'actuel, sachant que dans les deux cas ils iront à l'abattoir aux prochaines élections.

mardi 26 juin 2007

Qui va lentement va surement


C'est maintenant chose faite, Pauline Marois devient la septième chef du Parti Québécois. C'est, à mon avis, la meilleure chose qui puisse arriver au Parti dans le contexte actuel. De par sa connaissance intime du Parti Québécois, Mme Marois a tout ce qu'il faut pour diriger ce parti que l'on dit, à tord d'ailleurs, impossible à diriger. Mme Marois est la seule parlementaire dans l'histoire à avoir diriger successivement les quatre grands ministères clés d'un gouvernement: l'éducation, la santé, les finances et Présidente du conseil du trésor.

Laissez-moi retracer la parcours de cette femme exceptionnelle.

Après avoir été l'attachée de presse de Jacques Parizeau, Pauline Marois est élue pour la première fois à l'Assemblée Nationale en 1981. Militante depuis des premiers jours du Parti Québécois, elle a accumulé au fil des ans près de 14 charges ministérielles - dont les quatre grands ministères clés d'un gouvernement. Jamais un parlementaire avant elle n'a accumulés de tels états de services. Ces responsabilités lui ont permises, entre autres, de mettre au monde les centres de la petite enfance (CPE), créer les commissions scolaires linguistiques plutôt que religieuses comme c'était le cas avant et ainsi donner une école laïque à nos enfants. Elle a aussi été Vice-Première ministre dans le gouvernement de Bernard Landry, à la suite du départ de Lucien Bouchard.

En 1985, elle provoque la surprise en terminant deuxième derrière Pierre-Marc Johnson au terme de la course pour succéder à René Lévesque. 20 ans plus tard, Pauline Marois se présente une seconde fois; cette fois-ci, à la succession de Bernard Landry. Les militants lui préféreront André Boisclair. Cette défaite signera le retrait de Mme. Marois de la vie politique Québécoise.

À la suite du résultat de la dernière campagne électorale, André Boisclair se voit forcé de démissionner et il choisira de le faire dès l'ouverture des travaux parlementaires. Suite à cette démission, un sondage Léger-Marketing place Pauline Marois loin devant l'homme que tous voyait succéder à M. Boisclair et chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe. Elle en est la première surprise et hésite à se lancer de nouveau, elle qui a encore sa dernière course au leadership sur le coeur. C'est en sondant ses appuis chez les députés Péquistes qu'elle s'aperçoit que le sondage de la veille n'était pas un mirage. Elle décide donc de refaire, courageusement, pour une troisième fois, le saut malgré la présence du coriace chef Bloquiste Gilles Duceppe. 48 heures plus tard, Gilles Duceppe se retire de la course et laissa ainsi la place au couronnement auquel nous avons droit aujourd'hui.

Pauline Marois est-elle celle qui fera de notre peuple un pays ? Qui sait... Chose certaine, elle est celle qui saura remettre le parti sur les bons rails pour l'avenir. Comme j'aime bien le dire à la blague: «Pauline, c'est notre homme!».

jeudi 21 juin 2007

L’immobilisme n’est qu’une question de vitesse


Ceci est un cri du cœur.

Mon désespoir vient du fait qu’il soit impossible à Montréal d’organiser plus que deux courses automobiles par année sur le circuit Gilles Villeneuve de l’île Notre-Dame.

Voyons !

Sous prétexte que le bruit des moteurs perturbe paisible quiétude des résidents de Saint-Lambert ou de Longueuil, la métropole Montréalaise doit renoncer à son développement : économique, sportif et culturel.

Tout ceci me dépasse !

Sachant qu’un week-end de courses normal se déroule du Vendredi au Dimanche entre 10H00 et 17H00, on peut se demander en quoi le bruit des moteurs perturbe tant ces gens… Je veux dire, ce n’est pas comme si les gens dormaient à de telles heures… De plus, les activités actuelles sur le circuit se résument à deux week-end par été, ce n’est pas tant demander.

Ainsi, en raison de ces gens, la course de la série Champ Car (autrefois appelé série CART) aura lieu à Mont-Tremblant, plutôt qu’à Montréal. N’allez pas croire que j’en ai contre la piste de Tremblant, au contraire. Je suis choqué de ce déplacement pour des raisons pratiques. Le circuit Gilles Villeneuve est accessible par Métro, est à proximité du centre-ville et possède toutes les commodités pour accueillir de tels évènements – qu’il s’agisse du personnel, des bénévoles, ou encore des infrastructures.

Peut-on en dire autant du circuit du Mont-Tremblant ?.?.?. Non ! Il est accessible seulement en automobile… De là plusieurs interrogations : quelle sera l’ampleur des bouchons de circulation à la fin du week-end, je vous rappelle que le circuit est accessible seulement par l’autoroute 15 et rien d’autre. Pour ce qui est des installations, il n’y a aucun doute. Le circuit qui, il y a quelques années, a été entièrement rénové et adapté aux plus sévères normes de la FIA (fédération internationale de l’automobile) a toutes les capacités nécessaires pour accueillir un tel événement. Par contre, pour ce qui est des bénévoles, c’est une autre paire de manches… Comment ces gens qui donnent de leur temps vont faire pour s’y rendre ? Voici des nombreuses questions auxquelles les organisateurs auront à faire face. Questions qui auraient pu être évités si le gros bon sens avait prévalu en organisant la course sur le circuit Gilles Villeneuve.

En organisant un tel événement dans les Laurentides, les retombées économiques d’un tel cirque se voient tout autant déplacées. Fini le plus gros festival urbain de course automobile AU MONDE sur la rue Crescent, au centre-ville… Tout ceci se verra déplacé à Saint-Jovite ou place Saint-Bernard, village Tremblant.

C’est triste, mais c’est ça…

Heureusement, la métropole bénéficie toujours de la Formule 1 et pour la première fois au Canada de la série NASCAR. Et on aurait pu en avoir une troisième…

Pourquoi pensez-vous que les gens de NASCAR ont choisis Montréal pour percer le marché Canadien plutôt que Toronto ou Vancouver… Pour les raisons mentionnées antérieurement. Pour cette réputation que c’est forgé Montréal depuis 1978 de véritable capitale Nord-Américaine du sport automobile.

Ainsi, ces résidents frustrés ont décidés de saper une partie des retombées économiques et du rayonnement de notre métropole provinciale pour satisfaire leur confort personnel et leur quiétude banlieusarde. J’ai toujours refusé de croire que le Québec était immobile quant aux grands projets, mais j’espère que d’autres évènements du genre ne se reproduirons plus, car ils pourraient bien me faire changer d’avis à ce sujet…

La fierté a une fête, nous sommes Québécois

Le 24 juin, un jour très spécial. C’est la fête nationale du Québec.

Le 24 juin, c’est la journée où l’on cesse d’agir en colonisés, dans la honte de nous même, de nos succès. C’est la journée ou on peut imiter nos voisins du sud ou nos cousins Français, imiter ces peuples conquérants et avoir, nous aussi, une véritable fierté nationale.

Car une fierté, ça s’exprime…

Cette fierté d’un peuple qui a résisté au nombreuses tentatives d’assimilation, celle d’un peuple qui a dut se battre à chaque étape de son existence pour enfin prendre ses affaires en main, celle d’un peuple devenu maître chez soi. L’occasion annuelle de remercier les Patriotes, l’équipe du tonnerre, etc.

Salut Papineau! Lesage! Lévesque! Parizeau! Bouchard !

Le 24 juin, on fête le plus bel endroit au monde. Le Québec. Le parfait hybride entre l’Amérique, notre terre et l’Europe, notre mère patrie. Le plus bel endroit au monde. Un endroit où il fait bon vivre, un endroit appelé le Québec.

Nous ne sommes pas New-York, nous ne sommes pas Los Angels, nous ne sommes pas Paris, nous ne sommes pas Rome, Berlin, nous sommes Montréal, nous sommes Québec, nous sommes Trois-Rivières, nous sommes Chicoutimi…

Nous sommes Québécois…

…Et c’est l’occasion de le dire et se souhaiter,

Bonne fête à tous !

jeudi 14 juin 2007

Une conviction qui ne fait que se raffermir


Après 10 années bien tranquilles (alors qu’ils sont supposés avoir des mandats de 6), l’ancienne lieutenant-gouverneur du Québec, Lise Thibault, fait une sortie pour le moins assez remarquée. En effet, la représentante de la reine d’Angleterre au Québec aurait accumulée, au cours de son règne, près de 700 000 $ de dépenses non-justifiées, le tout, aux frais, bien sûr, des contribuables…

En effet, deux rapports publiés simultanément par les vérificateurs généraux de Québec et d’Ottawa, révèlent d’obscures et sans justifications valables dépenses de restaurent, de fin de semaines de ski, de voyages, d’hébergement, de cadeaux, de parties de golf, etc. Un train de vie royal, comme on dit…

Dès maintenant, M. Thibault aura à répondre aux interrogations du comité des comptes publics (d’Ottawa et de Québec), du fisc. et de deux enquêtes policières (de la SQ et de la GRC).

À mes yeux, toute cette controverse ne fait que mieux justifier le choix, par un Québec souverain, d’un régime Présidentiel. À chaque fois qu’un Gouverneur Général ou un lieutenant-gouverneur termine son mandat apparaît tout de suite un scandal du genre. Moi, je dis : ça suffit ! Il est temps pour le Québec d’enter dans le monde moderne et de se doter d’un véritable chef d’État, légitime et élu.

Mais pour ça, vous savez comme moi ce dont on a besoin…

OUI, vous avez bien devinés.

Quand on est pas seul

Pour faire suite à mon article sur Stéphane Dion, je vous invite à lire cet excellent extrait (bien qu'assez long) du livre de Jean-François Lisée: Sortie de Secours.

Il y parle de Stéphane Dion et Jean Chrétien, compagnons de l'erreur, dit-il.

Voici le lien vers l'extrait:
http://www.vigile.net/lisee/docs/CompagnosHT.htm

samedi 9 juin 2007

Le lièvre et la tortue

La session parlementaire à Ottawa se termine sur une bien drôle de note. D'un côté on a un Gilles Duceppe affebli d'une année sous le signe de nombreux volte-faces (direction du Parti Québécois, débat sur la nation Québécoise), de l'autre, on a un Premier Ministre Conservateur en perte de vitesse et en panne d'inspiration, du côté de l'opposition officielle, les choses ne vont guère mieux. Le nouveau chef Libéral, Stéphane Dion, est incapable de connecter avec la population et se faire connaître ailleurs qu'au Québec entraînant ainsi, avec lui, son parti dans le fin fond de l'échiquier politique. Seul Jack Layton, le chef néo-démocrate, semble bien s'en tirer. Et encore, il bénéficie, plus qu'autre chose, de la débandade Libérale actuelle. Le coup de M. Layton d'aller chercher Thomas Mulcair comme lieutenant au Québec, demeure toute fois un très bon coup. Dans cet article, je m'attarderai davantage sur le cas de Stéphane Dion.

Quelle est la base du problème M. Dion ? À mon avis, tout part de son élection à la tête de son parti... En effet, nous devons jamais oublier que M. Dion a surprenament remporté la course grâce à l'appui des délégués anglophones. Tous les délégués Québécois étaient du côté de son adversaire de l'époque: Michael Ignatieff. Pourquoi ne pas avoir écouté les délégués Québécois ? Si un homme doit actuellement avoir le sourire fendu jusqu'au oreilles, c'est bien M. Ignatieff ! Il reste dans son poste de chef de l'opposition adjoint derrière et attend patiament que son tour revienne... Comme ce fût le cas pour Jean Chrétien, ce sont les anglohones qui ont placé M. Dion à la tête de ce parti. Ces gens s'imaginent que, parce que leur chef est francophone, il sera ainsi capable de connecter avec les Québécois. Pourtant, la montée en force des Conservateurs et de leur chef Albertain, Stephen Harper, démontre bien le contraire...

M. Dion est tout sauf à l'écoute des Québécois. Qu'il s'agisse de la loi sur la clarté, une loi anti-démocratique, ou encore du fait qu'il ne reconnaisse pas le déséquilibre fiscal, on peut se demander à l'écoute de quels Québécois l'actuel chef Libéral est-il à l'écoute ? M. Dion a également une vision extrèmement centralisatrice du Canada, tout à fait dans la lignée des Trudeau et du «mentor» de M. Dion, Jean Chrétien. Or, personne au Québec ne souhaite un fédéralisme davantage centralisé, au contraire ! Tous les partis à Québec s'entendent là dessus.

Ainsi, M. Ignatieff, a été le plus brillant des deux en acceptant de se ranger derrière M. Dion et de passer son tour, sachant fort bien que le règne de M. Dion ne serait qu'éphèmère, très éphèmère. Le poste qu'il occupe présentement lui offre du rayonement et une comparaison avantageuse à M. Dion. Alors que le chef de l'opposition officielle a encore bien de la difficulté à poser ces questions en chambre, son chef d'opposition adjoint qui pose les questions immédiatement après, arrive, sûr de lui, et «varlope» le gouvernement en place. Il aurait été facile pour M. Ignatieff de partir, lui qui s'était lancé en politique spécialement pour la course à la chefferie qui se dessinait au Parti Libéral. Il aurait été facile pour lui de retourner enseigner à Harvard ou dans une autre université tout aussi prestigieuse ailleurs dans le monde et ainsi revenir à la vie de «jet-set intellectuel» qu'il vivait avant. Il a décidé de rester. Maintenant, tout porte à croire que ce fut la bonne décision.

Dans cette course, M. Dion est le lapin, celui qui part vite, mais qui s'essoufle rapidement. M. Ignatieff, lui, est la tortue, celle qui commence lentement, mais qui en bout de ligne remporte la course.

mercredi 6 juin 2007

Québécoises, Québécois


Chers ami(e)s

Dans les semaines précédentes, certaines personnes de formations politiques légitimes et autre que la notre, ont distribués un tissu de mensonges à l’égard de leurs réalisations antérieures, mais aussi à l’égard de notre formation politique, le Parti Québécois et de notre projet : la souveraineté de notre pays, le Québec. J’ai donc décidé, à titre de membre et représentant du Parti Québécois, de prendre part à cette guerre des mots en combattant le feu par le feu. D’abord en rétablissant certains faits, déformés ou encore oubliés par ces personnes qui tentent de vous manipuler, mais avant tout en m’élevant au dessus des ces basses attaques partisanes en présentant les idées de mon parti, le Parti Québécois, de cette grande force et cette grande fierté qui l’anime.

Le Parti Québécois a toujours su présenter une vision de notre économie forte et qui a fait ses preuves; axée d’abord et avant tout sur le travailleur, son salaire, ses conditions de travail et sa sécurité, c’est une vision humaine de l’économie Québécoise que nous vous proposons. Contrairement à nos adversaires qui préfèrent être à genoux devant les grandes entreprises et les multinationales, tout ça, au péril de vos conditions de travail et votre bien-être. Depuis sa création en 1968 par René Lévesque, le Parti Québécois, s’est toujours fait un ardent défenseur de l’économie « maître chez soi ». D’abord par cette philosophie voulant que les richesses naturelles, principal moteur de notre économie, appartiennent au peuple. Nous avons également su encourager et supporter les entreprises de chez nous par des politiques d’achat chez nous tout en gardant un œil grand ouvert sur le monde par l’idée même de ce parti, la souveraineté du Québec. À la fin des années 80, le Parti Québécois a également fermement appuyé l’accord de libre-échange. C’est cette vision humaine, protectionniste et ouverte sur le monde que je vous propose de poursuivre.

Le Parti Québécois est un parti social-démocrate. Ce qui veut dire qu’il prend à cœur son rôle d’assurer à tous l’égalité des chances et l’universalité dans toutes les sphères des services publics (Éducation, santé, etc.) afin que tous aient accès aux mêmes services ainsi qu’à la même qualité de service, et ce, peut importe ses moyens. Nous croyons que les services publics ont une mission sociale : celle de ne laisser personne à l’écart; ce que l’entreprise privée ne pourra jamais assumer. C’est dans cet optique que nous avons gouverné et gouverneront le Québec.

Le Parti Québécois est souverainiste. Autrement dit, il souhaite que le Québec devienne un pays à part entière. Les experiances historiques de ce pays sont claires, nous sommes différents de nos voisins Canadiens. Nous ne sommes pas supérieurs, nous ne sommes pas inférieurs, nous sommes seulement différents. L’environnement, le contrôle des armes à feu, le rôle de l’armée, notre vision de la politique étrangère, sont tous des sujets de divergences entre ce que Michaëlle Jean, représentante de la reine d’Angleterre au Canada, qualifiait elle-même de : « deux solitudes ». Au Parti Québécois, nous croyons que le Québec serait à mieux de progresser s’il parlait de sa propre voix dans ces domaines et s’il négociait lui-même avec des partenaires commerciaux comme la Chine, l’Allemagne, le Japon, l’Inde ou encore nos voisins du Sud, les Américains. Nul besoin de vous dire que dans un pays comme le Québec qui exporte près de 80% de ce qu’il produit, un tel pouvoir de négociation serait le meilleur outil qui soit pour mieux briller et progresser.

Avec la ferme conviction qu’aux prochaines élections, vous, ferez le bon choix, celui d’un Québec plus fort, social-démocrate et surtout, souverain. Ensemble, posons le premier geste qui fera de notre peuple un pays en votant pour le Parti Québécois.

Philippe Dumais
Membre & militant
Parti Québécois
Compté de Bourget

mardi 5 juin 2007

Et de un et de deux

La crise budgetaire étant passée, une seule question subsiste encore à l'heure actuelle: «Jean Charest sera-t-il le chef du Parti Libéral du Québec lors de la prochaine élection. Élection qui, je crois, aura probablement lieu à la présentation du prochain budget qui a généralement lieu au Printemps. Cette fois-ci, les différents partis seront en meilleure posture et la population sera plus entousiaste à se rendre aux urnes.

Cela étant dit, revenons au sujet prinicipal de ce message: le leadership de Jean Charest. Peut-importe la décision qu'aura prise M. Charest au cours de l'été, le tout devra se régler rapidement. Ainsi, le chef Libéral a ultimement jusqu'à la fête du travail pour se décider. Après, il sera trop tard.

Même si la contestation n'est pas publique, elle est quand même là. Elle n'est certes pas au conseil des ministres, elle se trouve plutôt chez les députés d'arrière bancs qui se sont fait chauffés les fesses aux dernières élections par l'ADQ et qui doutent des capacités à M. Charest de sauver leurs emplois.

Assisterons-nous à un putch à la Claude Ryan ? Laissez-moi vous raffraîchir la mémoire. Alors qu'il venait de perdre une élection qu'on lui disait gagné d'avance en 1980, les députés Libéraux ont alors fait circuler une pétition, non pas pour que M. Ryan s'en aille, car personne ne veut signer, par peur, mais bien une pétition pour qu'il reste. Ainsi, seulement 4 ou 5 députés Libéraux avaient signés. De ce fait, M. Ryan avait bien compris qu'il devait quitter laissant place au retour de Robert Bourassa. Astucieux, cruel, incisif, mais au combien Libéral...

Si M. Charest quitte son poste, les libéraux auront bien peu de temps pour le remplacer; si on poursuit dans l'éventualité d'électons au printemps.

Plusieurs noms circulent déjà: celui du Dr. Philippe Couillard, Claude Béchard (notre yes-man national), Jean-Marc Fournier, Liza Frulla etc. Philippe Couillard semble le plus apprécié du public et des électeurs Libéraux. Logique, puisqu'il s'agit, il faut bien l'avouer, d'un homme d'une très grande qualité tout à fait apte à occuper le poste de chef du gouvernement. Et oui, c'est moi qui a dis ça !

Une histoire à suivre, donc...

dimanche 3 juin 2007

Réforme électorale: un autre pied de nez au Québec

Peut-être avez-vous vus ou entendus cette nouvelle passée relativement inaperçu: le gouvernement Conservateur de Stephen Harper aurait l'intention de réformer la carte électorale Canadienne.

Une réforme qui augmenterait de façon significative le poids politique de l'ouest Canadien (Alberta, Saskatchewan) et de la Colombie-Britanique. Deux des provinces les plus socialement à droite de ce « pays », terrau fertile pour ce parti qui l'est tout autant.

En augmentant ainsi le poids en chambre des provinces de l'ouest, le gouvernement fédéral, diminurait de surcroît celui du Québec à la Chambre des Communes en le maintenant à 75 sièges tel qu'obligé par la dite constitution de ce « pays ».

Le gouvernement Harper renirait donc, par le fait même, tous ces engagements antérieurs à l'égart du Québec. Qu'il s'agisse de la reconnaîssance du Québec comme nation, du règlement du déséquilibre fiscal ou encore de la « place » du Québec à l'UNESCO. Tous ces engagements seraient donc reniés !

Au même titre que la constitution de 1982 ou l'échec de Meech, cette réforme électorale pourrait s'avèrer un autre pied de nez au Québec. Et oui, un autre...

mercredi 30 mai 2007

Prologue

À moins de 48 heures du vote sur le premier budget de nouveau gouvernement minoritaire de Jean Charest, on peut maintenant dire que la crise de la semaine dernière est « résolue » et que le budget sera « adopté ».

Tous ces mots entre guillemets le sont pour une raison bien simple : la crise en soi n’est pas résolue. Le Parti Québécois a simplement trouvé une solution pour à la fois ne pas appuyer ce scandaleux budget, sans avoir à replonger au nom des intérêts supérieurs du Québec, la belle province en élection. Une solution simple : seulement six députés voteront contre le budget et les 30 autres s’abstiendront de voter.

Ainsi, le budget sera adopté avec une seule voix de majorité.

Beau prologue pour les mois à venir…

Une seul grand absent tout au long de cette grande saga : l’ADQ et Mario Dumont. On peut vraiment dire qu’ils se sont tirés dans le pied en affirmant dès le départ qu’ils voteront contre ce budget et ce, peut-importe son contenu se réfugiant derrière leur dit devoir d’opposition officielle… Résultat, ils ont été écartés du cercle médiatique toute la semaine, au grand malheur de M. Dumont, lui qui aime tant se voir au Téléjournal. Si ce n’est pas une preuve que ce parti en est un d’amateur inaptes à gouverner, je me demande ce que c’est…

Le seul grand perdant fut sans conteste le Parti Libéral du Québec qui aura enfoncé le dernier clou dans son cercueil qui le relèguera au troisième rang lors des prochaines élections. De nombreux sondages parus durant la crise et les semaines précédentes vont tous dans le même sens.

Ainsi, le Parti Québécois aura été le grand gagnant de cette crise en essayant de faire et négocier les compromis nécessaires pour sauver le Québec de nouvelles élections. Ils se seront toutefois heurtés à un Premier Ministre entêté nous rappelant, par son attitude, les tristes années du Mont Orford et des nombreuses lois spéciales de ses premières quarte années à la tête de l’État Québécois. Quant à ce même gouvernement Libéral, on pourra donc ainsi ajouter cette crise au nombreux cafouillages qui auront marqué leur premier mandat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est tout un départ pour le deuxième… Ça commence bien… Bravo, M. Charest…

samedi 26 mai 2007

Regardez ce que vous avez fait...

Bande d'irresponsables ces Libéraux, alors qu'ils s'entêtent à adopter une atitude néo-libérale grossière en proposant des baisses d'impôts irresponsables et qu'ils sont en minorité au Parlement, tout ça, au prix de la stabilité politique du Québec!

L'histoire se souviendra de ce jour comme étant le dernier «beau jour» du Parti Libéral avant une longue sièste comme troisième parti d'opposition. Abandonné par les Francophones lors de la dernière élection et maintenant par les anglophones qui veulent maintenant parler de leur propre voix avec la création d'Affiliation Québec, quel segement de l'électorat reste-t-il à ce parti ? À part cet éternel environ 20% de «loyalistes» chez les Francophones... Avec l'arrogance dont les Libéraux ont fait part cette semaine, il ne reste plus personne!

Sans parler des éternelles contradictions de Mario Dumont et Gilles Taillon qui, tout au long de leurs carrières, ont parlés de baisses d'impôts, de privatisation, de réduction de la dette etc. Voilà un budget à leur mesure qu'ils s'entêtent à refuser. Contradictions évidentes de ces hommes et ce parti qui n'en sont pas leurs premières aventures en la matière.

Le budget aura au moins eu sa part instructive. On aura appris ce qu'est la définition de la «classe moyenne» selon le Parti Libéral du Québec: 125 000,00$ de revenu familial ou plus... Et c'est à ces gens que M. Charest promet des baisses d'impôts ?!?! Sachant que le salaire moyen d'un Québécois est d'environ 29 200,00$ on peut se demander au nom de quelle classe moyenne Jean Charest défend-t-il les «intérêts» ?

Ma famille fessant partie des principaux bénéficières de ces irresponsables baisses d'impôts, il était très drôle de voir la réaction de mon père à l'écoute du Téléjournal ce soir là: «des baisses d'impôts, à moi ? J'ai pas besoin de ça moi ! Pendant ce temps là y a du monde qui crève de fin, des jeunes qui décrochent, des malades non-soignés... Et que le Parti Libéral est dont bon pour nous autres ! (sarcastique)». Voilà qui résume bien la situation.

Serons-nous en élections la semaine prochaine ? Y aura-t-il entente d'ici là avec un des deux partis d'opposition ? Le gouverneur général demandera-t-il à Mario Dumont et à l'action démocratique de former le prochain gouvernement ? Personne ne peut y répondre. Chose certaine, le Parti Libéral restera à jamais marqué de cet entêtement qui menera à sa perte.

mardi 22 mai 2007

Aujourd'hui, je dis bonjour à la vie

Quelques temps après avoir adhéré au Parti Québécois le 12 avril dernier (jour de mes 16 ans) j'ai enfin reçu ma tant attendue carte de membre.

Pour cela, je publie pour la deuxième fois, aujourd'hui, le texte que j'avais jadis écrit à ce sujet, au moment de mon adhésion:

«Aujourd’hui est un grand jour, j’ai seize ans! Outre le fait qu’à cet âge nous ayons le droit de conduire et toutes les niaiseries qui viennent avec, c’est également l’âge à partir duquel, en vertu de la loi électorale, on peut maintenant être membre d’un parti politique au Québec.

Mon corps peut enfin se dévouer pour le bien commun et rendre service à la société par le bel outil qui soit, la politique.

Mon parti, c’est le Parti Québécois. Le parti de la liberté, le parti de la sociale-démocratie, le parti que je chéri. Et j’en aurai bientôt la carte de membre !!!

Je ferai ainsi honneur à deux générations qui m’ont précédé. Celle de mon grand-père, un modèle pour moi et celle de mon père dont les mots me manquent pour décrire l’admiration que j’ai pour lui.

Aujourd’hui est un grand jour pour moi, aujourd’hui, je suis un fier membre du Parti Québécois.»

lundi 21 mai 2007

Fierté, honneur et gloire

On connaît surtout les Patriotes pour leurs révoltes de 1837-1838. Toutefois, leurs revendications, en plus d’être totalement légitimes, ont leurs racines dans les années qui précédèrent, voire les décénnies.

Deux partis politiques s’opposent depuis 1796 à l’assemblée législative du Bas-Canada: le parti Tory et le parti Canadien (devenu le Parti patriote en 1826).

Le parti Tory préconise le contrôle du Bas-Canada par la minorité anglaise et espère augmenter la proportion des anglophones par une immigration et un système scolaire anglais. Les Patriotes réclament un gouvernement responsable dirigé par la majorité française. Influencés par les révolutions française et américaines, la bourgeoisie professionnelle Canadienne-Française, les Patriotes, désirent arracher le pouvoir des mains des autorités coloniales et de la bourgeoisie d’affaires Anglophone qui empêche les Canadiens-Français de profiter de leur industrialisation naissante. Les Patriotes considèrent que la solution réside dans un gouvernement responsable et un contrôle des subventions par la chambre d’assemblée.

En 1834, le Parti patriote de Louis-Joseph Papineau présente à l’Angleterre les 92 résolutions (grief) en ce sens et, la même année, obtient la majorité des sièges (95% des suffrages).

C’est à la suite du refus par l’Angleterre des 92 résolutions, en 1837, que les Patriotes organisent des assemblées populaires dans toutes les régions du Bas-Canada. Ce refus pousse les Patriotes à se radicaliser.

Les premières manifestations violentes éclatent en novembre 1837. Dans les semaines et les mois qui suivent, la révolte se met en branle et d’importants combats ont lieu à Saint-Denis (où a lieu la seule victoire Patriote), à Saint-Charles, à Saint-Eustache, à Lacolle et à Odelltown.

Le 9 novembre 1837, alors que 800 Patriotes s’étaient repliés à Napierville, 300 Loyalistes aidés des 7000 soldats Anglais pillent le compté de La Prairie et effectuent 800 arrestations. Plus tard, 12 Patriotes seront pendus et 58 déportés en Australie.

En 1838, les Patriotes qui s’étaient enfuis aux États-Unis créent une organisation secrète, les frères chasseurs, laquelle coordonnera le second mouvement d’insurrection. De retour chez eux, ils proclament la république du Bas-Canada. Mal organisés, manquant d’expérience et d’équipements militaires, ils seront rapidement vaincus, pendus ou exilés en Australie.

Aujourd’hui, c’est leur journée. La journée nationale des Patriotes. Ayez une pensée pour ces braves gens qui ont combattus pour notre liberté à une époque où cette nation que nous sommes marchait sur un fil de fer oscillant entre l’assimilation ou la survie. Ayons une pensée pour ces gens qui poursuivaient un héritage encore enviable aujourd’hui: celui d’un Québec libre et indépendant ainsi que le rayonnement de la culture française en Amérique. Ayez une pensée pour eux, aujourd’hui, c’est leur journée, la journée des Patriotes.

Que reste-t-il de nos amours ?

Le lendemain du 26 mars, tous criaient haut et fort la mort du Parti Québécois, lui qui avait été relégué au rang de tiers parti à l'Assemblée Nationale.

Faut croire que le temps arrange les choses.

Aujourd'hui, tous, ou presque, peuvent crier la mort du Parti Libéral du Québec. En effet, un important sondage réalisé immédiatement après le dernier scrutin démontre que le parti ne receuille qu'environ 20-25% du vote francophone. Du jamais vu ! Peut-être même le plus bas taux de son histoire.

Alors que débutait la crise au Parti Québecois précipitant le départ d'André Boisclair, le PQ demeurait toutefois stable dans les intentions de votes.

Chez les Libéraux, c'est actuellement une tout autre chose.

Alors que ce parti s'est retrouvé dans ses derniers retranchement montréalais, c'est sa base électorale anglophone dans l'ouest de l'île qui menacait de se tourner vers l'action démocratique à la suite de l'annonce du cabinet Charest; un cabinet pas assez anglophone, disaient-ils... Ces derniers étaient toutefois rétissants à tentre la main à Mario Dumont et à son «autonomisme». Ils n'ont maintenant plus rien à craindre. Ils ont maintenant leur parti à l'Assemblée: Affiliation Québec.

Ce ne serait pas la première fois que des anglophones forment un parti politique. En 1989, des anglophones s'étaient rassemblés en réaction aux politiques du gouvernement de Robert Bourassa. Ils avaient fondé le Parti égalité et fait élire quatre députés. Le mouvement s'est effondré quelques années plus tard.

Ils font donc pitié ces anglos.! Ils ont leurs radios, leurs télés, leurs municipalités etc. La loi 101, n'existe presque plus... J'espère que je ne vous apprend rien en vous disant qu'il est possible, à Montréal, de vivre, sans même parler un traitre mot de français, de la pouponière au salon funéraire. Ils sont vraiment menacés, ces pauvres...

Abandonné par les francophones, et bientôt les anglophones, qu'adviendra-t-il du Parti Libéral du Québec ?

Loin de moi l'idée de me réjouir de cette catastrophe. Le Parti Libéral du Québec est un grand parti, une grande histoire, il fût le principal architecte de la révolution tranquille qui a fait de notre peuple cette grande nation qu'il est actuellement. Il a assisté le Québec dans la plus part des progrès qu'il a effectué depuis la «confédération». Maintenant, bien qu'il ait changé, son rôle n'en est pas moins d'une grande noblesse, il est ce phare centriste, essentiel à toute démocratie.

De toute façon, l'expériance me dit qu'il ne faut jamais prendre les Libéraux pour morts.

Mais comme cette chûte sera déféfique pour le Parti Québécois, je ne peux que regarder tout ceci avec un sourire en coin.

P.-S. Un sondage qui sera publié demain viendra confirmer cette tendance.

dimanche 13 mai 2007

Comme un Garfield

Moins de 20 heures après l'annonce précipitée de sa candidature à la tête du Parti Québécois, le chef Bloquiste, Gilles Duceppe, déclare forfait et se rallie à sa seule opposante, Pauline Marois.

On semble de plus en plus se diriger vers un couronnement et c'est tant mieux ! Pour le Parti.

C'est juste drôle, car à l'écoute du thème musical du téléjournal - oui, pour une des rares fois je ferai un Pierre Foglia de moi-même et vous racconterai une partie de ma vie - j'ai lancé, en parlant de la course à la chefferie au Parti Québécois: «bon, voyons s'il y a eu des morts !» Fesant ainsi référence aux déchirements qu'engendrait deux candidatures de cette qualité. Finalement, je ne m'étais pas tellement trompé...

Je ne me perderais pas dans une grande analyse des impacts et tout le tralala entourant cet évènement. Je pense que celui qui a le mieux résumé et analysé ce retrait surprise de Gilles Duceppe est le chroniqueur politique à La Presse, Vincent Marissal.

Je cite:

«-Pis, quoi de neuf depuis une semaine ?
Pas grand-chose: Pauline Marois va devenir chef du PQ.
-Quoi ??? Comment ça, Pauline Marois chef du PQ ? Pis Booisclair, il est rendu où ?
-Qui ?
-André Boisclair ! Le chef du PQ.
-Ah oui ! Lui. L'ancien chef, tu veux dire. Il a démissionné au début de la semaine.
-Pis Duceppe, alors ?
-Justement, il a annocé vendredi qu'il se lançait, puis il a changé d'idée hier.
-Tu me naises-tu?
-Non, non. Mais dans le fond, c'est normal, tu connais le PQ. Pis c'est mieux de même: Pauline à Québec, on lui doit bien ça, et Duceppe à Ottawa, y est bon, là-bas.
-Ouais, dans le fond, t'as raison. PIs à part ça, quoi de neuf ?»

samedi 12 mai 2007

Le choc des titans

C'est par voix de comuniqué que l'actuel chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, a confirmé hier, en après-midi, son intention de faire partie de la course à la succession d'André Boisclair.

Il a, du même coup, tenté de court-circuiter sa rivale présentie, Pauline Marois. Les deux devaient se rencontrer ce samedi afin du discuter de leurs intentions respectives; cette renconte est bien sûr annulée. M. Marois s'en est toufois pas laissée imposer. Aussitôt le communiqué de M. Duceppe émi, aussitôt elle devancait son apparition à l'émission Laroque/Lapierre sur les ondes de TVA et confirmait son intention se présenter, elle aussi, comme chef du Parti Québécois.

En moins de 30 minutes, cette course s'est transformée en véritable choc des titans !

Bien qu'on n'ait aucune idée des visions de l'avenir du Québec de chacun des candidats, les appuis n'ont pas tardés à se manifester. Bernard Drainville, député de Marie-Victorin, Marie Malavoy, députée de Taillon, se sont tous deux déclarés en faveur de Pauline Marois.

Quand à Gilles Duceppe, il peut compter sur l'appui de Maxime Arsenault, député des îles-de-la-Madelaine. Sylvain Simard et Louise Harel, associés au camp Duceppe, se sont toutefois abstenus d'exprimer leur préférence. M. Duceppe peut, toutefois, compter sur un appui quasi total et indéfectible des membres et députés du Bloc Québécois à l'exception de Christiane Gagnon (Québec) et Réal Ménard (Hochelaga) qui lui préferent Pauline Marois.

Ce matin, La Presse, publie un sondage montrant, clairement, une avance plus que confortable pour M. Marois. En effet, elle récolterais 45% de l'appui des Québécois laissant derrière le chef démissionnaire du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, à 21%.

L'arrivée de M. Duceppe à Québec ammène donc, de ce fait, une autre course à la direction, cette fois-ci, au Bloc Québécois. Plusieurs y sont présentis. D'abord: Pierre Paquette, actuel leader Parlementaire (on dit de lui qu'il est le dauphin de Gilles Duceppe), Bernard Bigras, jeune député de Rosemont-La Petite-Patrie et Real Ménard (qui appuie Pauline Marois dans la course au PQ) député d'Hochelaga.

Tout ceci est un véritable cadeau qui permet au Parti Québécois de se sortir de l'ombre Adéquiste qui fessait écran à toute la classe politique depuis le résultat électoral du 26 mars dernier.

Le mouvement souverainiste est en pleine effervescence !

P.-S. Les mises en candidatures se terninent le 26 mai.

jeudi 10 mai 2007

Un bon choix

Simplement saluer le choix des membres du cocus Péquiste qui ont choisis François Gendron comme chef intérimaire. M. Gendron est au parti depuis la première heure et siège à l'Assemblée Nationale depuis l'élection qui porta au pouvoir le Parti Québécois pour la première fois en novembre 1976.

C'est exactement ce dont a besoin le PQ en ce moment, un homme qui en vu d'autres, des crises. Quelqu'un qui sait comment menener le bateau à bon port, dans ce cas-ci, en attendant que le Parti se trouve un nouveau chef.

Il a été préféré à Louise Harel, extrèmement compétente pour avoir assumée la même fonction au cours de la transition Landry-Boisclair, mais trop près du camp Duceppe dans la présente course. L'autre choix aurait pu être Marie Malavoy, mais elle est vraiment très peu charismatique et trop près du camp Marois.

Bref, un très bon choix que celui de François Gendron, en attendant l'arrivée du nouveau chef...

mardi 8 mai 2007

Vous allez me faire mourir

Pas moyen de prendre une semaine de vacances sans s'en faire sortir après deux jours en raison de la démission de son chef !

Je ne m'attarderai pas sur de grandes analyses de cet évènement. Je vous annonce tout de suite la personne que je considère la plus apte pour succéder à André Boisclair. Le parti doit se trouver un chef, et ce, au plus vite. Il faut faire une croix sur ce passé ouleux et se tourner vers l'avenir, où, espéront-le nos jours seront meilleurs.

Stéphane Bergeron, actuel député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière d'environement, est, à mon avis, le meilleur pour lui succéder.

Dans cette même idée d'avancer rapidement vers ce choix d'un prochain chef, j'annonce aujourd'hui la création d'un autre blogue:

http://www.bergeronforpm.blogspot.com/

Je tiens à dire que je ne suis pas un membre de l'organistation de M. Bergeron (S'il a une organisaton). Je ne suis qu'un fan de cet homme qui est promu à un bel avenir, et qui promet à notre peuple un avenir tout aussi beau que le sien.

André Boisclair a fait un excellent travail, un excellente campagne, même bien au-delà de ce qu'il pouvait faire dans les circonstances. Aujourd'hui est un jour triste.

dimanche 6 mai 2007

Fatigué

Simplement pour vous dire l'auteur prend une petite semaine de vacances. Je ne bloguerai pas au cours des 7 prochains jours, donc.

Ma santé va bien, sur le plan professionel ça va, sur le plan personnel c'est vraiment génial ce qui m'arrive, je n'en reviens pas comme ça va bien.

Ainsi, j'ai simplement décidé de me retirer le temps d'une semaine afin de réflécir sur comment et pourquoi continuer (au sens large).

vendredi 4 mai 2007

« Les époques changent, l'amour reste »

Les séries sur les hommes politiques sont toujours très populaires et ont toujours sucitées un grand engoument de la part du public. Évidement, notre apréciation de ces oeuvres télévisuelles est grandement influancé par nos convictions politiques. Si une de ces séries à sucité un grand intérêt, mais surtout, une grande controverse, c'est sans aucun doute la série René diffusé l'an dernier et que la Société Radio-Canada nous offre la possibilité de revoir depuis jeudi dernier à compter de 21H00.

Plusieurs critiques de cette série se basent sur une comparaison inadéquate avec la série Duplessis de Denys Arcand. Cette comparaison n'a pas sa place pour de nombreuses raisons.

D'abord, parce que les contextes historiques dans lesquels ces deux hommes ont marqués, à leur façon, l'histoire du Québec sont complètement différents. Duplessis est un politicien de l'ère pré-télévision. On se souvient de lui par sa voix et de nombreuses photos. Lévesque, lui, est un politicien de l'ère télé. Il y a même été un artisant à l'époque où il était journaliste à Radio-Canada. Ces deux contextes rendent la comparaison impossible, car le souvenir qu'on a de Lévesque est clair, nous avons une image physique, nous connaîssons ses tics lorsqu'il prend la parole etc. Duplessis, quant à lui, peu de gens connaîssent ses tics lorsqu'il parle. Nous associons bien sûr la voix et la photo, mais c'est très différent comme perspective que ce qu'offre la télé.

Sans compter que les gens qui ont connu Lévesque sont beaucoup plus nombreux à être encore en vie que ceux qui ont connus Duplessis... Les spectateurs sont donc plus exigents dans ce cas.

Tout ceci joue dans le travail de l'acteur qui doit jouer un des deux rôles. Pour Duplessis, vous n'avez qu'à faire une simple imitation de la voix avec un maquillage et des costumes semblables et le tour est joué. Pour Lévesque, c'est une autre paire de manches. Non seulement faut-il imiter la voix et lui ressembler physiquement, mais en plus, vous devez avoir les mêmes tics, la même façon de faire etc. Si seulement ce n'était que ça... En plus, dans les deux cas, les acteurs doivent à la fois ne pas tomber dans l'imitation, mais lui ressembler suffisament pour qu'il soit clair qu'il s'agit de la même personne. Bref, faire pareil, sans imiter !?!?

Tout ça pour vous dire que j'ai bien aimé, moi, la série René mettant en vedette Emmanuel Bilaudeau. Les reproductions historiques sont à couper le souffle et le jeu des acteurs est crédible et bon. Tout les éléments historiques sont soigneusement reproduits et remis en contexte.

La série couvre la vie et la carrière de René Lévesque dans les années 58 à 70 et est rediffusée tout les jeudis à 21H00 sur les ondes de Radio-Canada.

mercredi 2 mai 2007

Ce n'est pas la seule sortie

Ce que je n'apprête à vous dire dévie légèrement du thème principal de ce blogue ainsi qu'à sa vocation. Je me sens toutefois le devoir de me conduire en bon citoyen et d'exprimer ma position sur un sujet aussi délicat que controversé: la peine de mort. Les recents cas de Guy Cloutier, Dave Hilton et plus recement celui de Clermont Bégin, ont fait vivement réagir les chaumières d'un bout à l'autre de la belle province. Ces réactions, elles ont toutes été plus vives les unes que les autres. Je me sens donc le devoir d'exprimer une position modérée et pleine de bon sens, celle de s'opposer à la peine capitale.

Qu'ils soient bons ou mauvais, qu'ils aient commis les pires crimes ou qu'il aient assidûment payé leurs impôts, tous les hommes ont des droits communs que l'on appelle: les droits de l'homme. L'un d'entre eux est le droit à la vie. Celui de décider où, quand et comment on veut mourrir dans la plus totale dignitée. La peine de mort est, qu'on le veuille ou non, une violation de ce principe.

Tous s'entendent sur le principe précédant, mais c'est lorsque ces criminels ont purgé leur peine que le problème se pose. Qui veut d'un meurtrier récidiviste, d'un voleur, d'un violeur ou d'un pédophile dans son voisinage ?

Pour cela, il existe plusieurs solutions, dépendant des cas, pour à la fois punir le criminel sans brimer les droits de l'homme les plus fondamentaux. Il y a, bien sûr, la prison à vie, mais cette sentance ne peut pas s'appliquer à tous, vous le comprendrez... C'est pourquoi il existe aussi d'autres alternatives, par exemple, la castration chimique pour les pédophiles etc. Bien sûr, il y faut, d'abord et AVANT TOUT, instaurer un véritable régime, sévère, plus sévère, très sévère de libérations conditionnelles. La débandade actuelle à ce niveau doit cesser. Il faut également de véritables sanctions, dissuasives, dès le départ.

Sans oublier qu'il y a et aura toujours une petite, minuscule, microscopique et aussi infiniment petite soit-elle, possibilité que l'individu, même s'il a plaidé coupable, que cet homme ne soit qu'un innocent.

Il n'est pas du devoir de l'État de tuer et, par le fait même, à la collectivité d'endosser des morts. La fonction de notre système de justice est d'abord et avant tout de juger tous de manière égale, sans égard à l'émotivité. Ne pas laisser le choix de vie ou de mort d'un individu entre les mains ou l'humeur d'un juge ou des politiciens en place. La clé, c'est de croire en notre système judicière.

À ne pas manquer

Aujourd'hui aura lieu le débat télévisé entre les candidats du deuxième tour aux présidentielles Françaises. Débat entre Ségolène Royal du Parti Socialiste et Nicolas Sarkozy de l'union pour un mouvement populaire.

TV5 nous offre, bien sûr, une programmation spéciale dès 14H50 en direct ainsi qu'une rediffusion à 19H30.

À ne pas manquer: Le débat Royal - Sarkozy

lundi 30 avril 2007

L'insignifiant

C'est cette fin de semaine qu'avait lieu l'investiture libérale fédérale dans le compté de Papineau. Une course serrée à l'issue de laquelle Justin Trudeau, notre nouveau «kid-kodak» national, a remporté le titre de candidat libéral dans cette circonscription pour la prochaine élection fédérale.

Un premier petit coup dans les couilles pour le nouveau chef du parti libéral du Canada, Stéphane Dion. Il peut toutefois se venter de ne pas avoir fait la vie facile à Trudeau, car l'investiture fût remporté de justesse par ce dernier.

Mais, n'allez pas penser que maintenant qu'il est candidat, le compté lui est donné. Ce compté, le Bloc Québécois l'a travaillé et l'a remporté. Nous ne le laisserons pas partir aussi facilement d'entre nos bonnes mains. Ce compté, nous (le Bloc) l'avons remporté de manière honnorable et le garderons honnorablement!

Justin Trudeau, un homme insignifiant ayant comme seule idéologie la défense de l'héritage paternel. Cet homme n'a rien à dire! Les quelques débats au cours desquelles il a pris position se résument ainsi: «je suis contre la reconnaîssance du Québec comme nation au sein d'un Canada uni, car cela va à l'encontre de ce que pensait mon père». Autre débat au cours duquel on a pu l'entendre est celui des accomodements raisonables: «je suis en faveur des accomodements raisonnables, car cela va dans le sens de ce que mon père voulait en parlant de multiculturalisme». Les seules idées et positions défendues par cet homme sont basées sur une seule question fondamentale: cela va-t-il à l'encontre de la vision qu'avait mon père du Canada ?

Cet héritage et cette vision, c'est celle d'un gouvernement fédéral centralisé au maximum (en argent et en pouvoirs), c'est celle aussi d'un Canada bilingue d'un océan à l'autre, c'est celle d'un Canada multiculturel où tous sont égaux. Cette vision, c'est celle d'un Canada des années 50 ! La vision que défendait Pierre Trudeau, à cette époque, dans les années 50, 60 et 70, en plus d'être eronnée depuis le début, date d'une autre époque et est inadaptée (l'a-t-elle déjà été ?) à ce qu'est le Canada actuel. Et c'est cette vision, arrièrée, dépassée et erronnée depuis le début que poursuit Justin Trudeau !

J'ai bien aimé le titre de La Presse à ce sujet ce matin: «Le fils de Pierre Elliot Trudeau sera candidat dans Papineau»

Nous avons eu Le Tricheur & Le Naufrageur pour Robert Bourassa, nous avons maintenant L'insignifiant pour Justin Trudeau.

samedi 28 avril 2007

Je n'ai fait que mon devoir

Aujourd'hui avait lieu la deuxième phase du concours d'art oratoire auquel je participe, deuxième phase que j'ai remporté.

Bon, étant donné l'absence d'adversaires dans ma catégorie, j'ai remporté par défaut. Bien que j'aie gagné, je n'en deumeure pas moins quelque peu déçu. J'ai vraiment très bien performé ce matin et j'aurais bien aimé battre quelqu'un avec cette performance... De toute façon, ce n'est que partie remise pour la grande et ultime finale, la semaine prochaine !

Au risque de me répéter, cette expériance me fait vraiment mieux comprendre au fil des étapes l'importance du feu sacré qui anime nos différents politiciens. Il faut vraiment un courage sans bornes et une force de conviction hors du commun pour faire de ce genre de choses un métier, ou plutôt, son dévoument. Dur, dur ce mode de vie ! De mon côté, je crois simplement m'être aquitté des mes fonctions de militant du Parti Québécois.

Un peu comme la première phase, tout ceci me rappelait une scène de la série télé The West Wing. Cette scène, tirée de l'épisode «opposition research» de la sixième saison, c'est celle où le conseiller Josh Lyman (Bradley Whitford) et le candidat à la présidence Matt Santos (Jimmy Smits) font leur premiers pas de campagne aux primaires du New-Hampshire.

Voici une image de cette scène, pour la remémorer aux uns et la faire découvrir aux autres:


(Cliquez pour agrandir)

jeudi 26 avril 2007

Cri du coeur

Ceci est un message à tous les souverainistes et aux gens de gauche ayant quitté le Parti Québécois pour aller chez Québec solidaire, prétextant que le Parti Québécois est trop à droite.

Je veux simplement dire à ces gens qu'en agissant de la sorte, ils n'aident en rien la situation. En fait, cet exode des Péquistes de gauche ne fait que laisser le parti entre les mains de son aile droite comme c'est le cas actuellement.

Si vous êtes souverainistes et de gauche (comme c'est mon cas), je vous suggère de faire comme moi et vous impliquer à fond au sein du Parti Québécois afin qu'il redevienne le parti de gauche et social-démocrate qu'il fut et qu'il doit être.

C'est la seule et unique façon de faire avancer les choses. S'isoler dans un tiers parti comme Québec Solidaire ne fait que diviser la gauche et, par le fait même, l'isole de l'échiquier politique.

Je lance donc un appel à tous les gens de gauche qui croient en l'idée souverainiste: Impliquez-vous, mettez notre parti à notre image et à celle des Québécois. C'est en s'impliquant qu'on règlera les choses, c'est ensemble que nous reviendrons, c'est ensemble que nous réussirons.

mardi 24 avril 2007

Le retour de l'indecense

Simplement réagir à ce commentaire entendu d'un porte-parole de l'ADQ qui se plaignait du fait que le Parti Québécois a maintenant plus de temps de parole en chambre que lorsque l'ADQ était le deuxième parti d'opposition.

Je sais pas hein... peut-être parce qu'on a 36 députés et que vous en aviez 5 !

Bande de fachistes stupides que vous êtes adversaires adéquistes pour avoir de telles réflexions.

À vous, chers cousins

À l'issue du premier tour de l'élection présidentielle française, j'ai relevé quelques points importants afin de dresser un bilan de cette première partie de campagne au combien exaustive.

D'abord, une très bonne nouvelle, l'effondrement du faschiste Jean-Marie Le Pen et de son parti, le front national. Je pense que c'est la meilleure chose qui aurait pu arriver à la France en ce moment, à un moment délicat de son histoire.

Le plus important, maintenant, demmeure toutefois le postionnement pour a suite des choses à savoir à qui les candidats éliminés au premier tour doneront leur appui respectif. Une grosse game politique sale en perspective nous attend. En effet, et je parle ici du point de vue de quelqu'un qui n'a pas étudier les différents systèmes politiques, mais il me semble que le deuxième tour n'est justement rien d'autre qu'un grosse game politique sale. Expliquez-moi où le peuple est représenté ou a droit de parole tout au long de cette guerre d'aliances... Nul part.

Il y a quand même quelque chose qui sera intéressant à observer. Dans un premier temps, à qui le centriste François Bayrou donnera son appui et surtout, dans un deuxième temps, comment ses électeurs réagiront-ils à cette consigne... La suiverons-t-il ? Plusieurs politologues en doute prétextant l'indépendance de cet électorat vis-à-vis la classe politique. Je crois qu'ils ont parfaitement raison. Ainsi, peut-importe à qui M. Bayrou donnera son appui, rien n'est perdu pour l'un où l'autre des candidats. Un phénomène qui sera intéressant à voir en mai prochain, lors du deuxième et ultime tour de scrutin.

Sur ce,
Vive le parti socialiste ! Vive Ségolène Royal ! Vive la France socialiste !

dimanche 22 avril 2007

À surveiller

C'est jour d'élection aujourd'hui en France pour le premier tour du scrutin présidentiel. Jusqu'à présent, nous avons eu droit à une course aux enjeux aussi nombreux qu'intéressants à ce moment crucial pour l'avenir de la nation française.

Qui de Ségolène Royal du Parti Socialiste (gauche) ou de Nicolas Sarkozy de l'union pour un mouvement populaire (droite) aura le mieux su séduire les français par ses pistes de solutions ?

Quelle sera la performance du centriste François Bayrou ?

Le faschiste, Jean-Marie Le Pen, est-il aussi fort qu'il l'a pu l'être dans le passé ?

Toutes des questions auquelles nous aurons réponses cet après-midi, en raison du décalage horraire.

Pour ceux que ça intéresse, TV5 présente une couverture complète des résultats aujourd'hui dès 13H20

vendredi 20 avril 2007

Deux poids, deux mesures

Désolé pour l'absence de deux jours, je fus très occupé. En passant, l'article sur le rapatriment de la constitution date de mardi dernier et non de dimanche. C'est seulement que j'avais, à l'avance, préparé la note et l'avais enregistrée comme brouillon le dimanche précédent pour une publication mardi dernier.

Mais le sujet principal de cette note-ci est tout autre. Il est en fait une réaction, un besoin de réitérer une conviction profonde. Ce besoin m'est venu ce matin à l'écoute des nouvelles où j'ai appris que l'ancien ministre de l'environement du Québec, Thomas Mulcair, sera candidat pour le Nouveau Parti Démocratique (NPD) au prochaines élections fédérales. Les néo-démocrates espèrent donc, par l'adhésion de ce candidat vedette, peut-être faire élire, pour la seconde fois de l'histoire, un député au Québec.

J'ai donc décider de me servir de cette nouvelle pour vous réitérer à quel point seul le Bloc Québécois est apte à défendre les intérêts du Québec à la chambre des communes et ce, pour plusieurs raisons.

La premère est sans aucun doute la connaîssance et la maîtrise en profondeur par le Bloc des dossiers Québécois qui doivent être paidés en chambre. Cette connaîssance rend bien sur le Bloc le meilleur parti pour défendre ces mêmes dossiers. Une connaîssance que n'a certainement pas le Parti Libéral du Canada ou encore le Parti Conservateur dont les politiques de droite sont une menace à la sociale-démocratie Québécoise.

Mon second point est en fait un contre-argument à tous ceux qui disent: «oui, mais le Bloc est présent seulement au Québec et ne prendra jamais le pouvoir. Il faut voter pour un parti pancanadien». Cette affirmation, je la trouve dangereuse à plusieurs niveaux. D'abord par ce qu'elle résume la démocratie au pouvoir. Si on suit cette loque, nous devrions tous aller voter «du bon bord» (du côté du gouvernement) afin que nos élus fassent partie du gouvernement si je comprends bien la logique... Nul besoin de vous dire que ce raisonement nous ammènerait, à court terme, vers une dictature. Exemple à ce propos: Maurice Duplessis et l'union nationale dans les années 30, 40 et 50.

Il y a bien sûr aussi le fait que le Bloc Québécois soit le seul parti de gauche capable de faire, véritablement, la différence. «Oui, mais si vous votiez NPD, on aurait peut-être un gouvernement de gauche au lieu d'une opposition de gauche». D'accord, mais qui en ce moment a le double, sinon le triple du poids politique (nombre de députés) du NPD en chambre et donc un meilleur rapport de force... Le Bloc Québécois.

Sans oublier le fait que le Bloc Québécois soit le seul parti véritablement crédible pour parler de vonlonté à décentraliser le gouvernement fédéral. Le Parti Libéral du Canada a fait de la centralisation des pouvoirs son principal héritage; qu'il s'agisse du règne de Trudeau dans les années 60, 70 et 80 ou encore du règne de Chrétien dans les années 90 et 2000, le Parti Libéral fédéral n'a pas cessé de couper au provinces pour enrichir le gouvernement fédéral. Oublions également le NPD, à ce niveau, qui est encore plus centralisateur que le Parti Libéral en proposant de centraliser de nombreux services sociaux. Ah, il reste bien sûr le Parti Conservateur qui se dit décentralisateur, mais avez-vous jetté un oeil sur leur programme et au bilan de leur actuel gouvernement ! Le budget consacré à l'armé et à ce qu'ils appelent «la loi et l'ordre» a explosé et atteint des sommets records. Les impôts des grandes entreprises n'ont cessé d'être réduits. Les règles environementales ont été, une après l'autre, jettées à la poubelle (sans mauvais jeux de mots). Sans parler de leur propos sur l'immigration. N'oublions également pas le contrôle des armes à feu qui se voit sans cesse diminuer, pour notre liberté disent-ils ?!?! Ah, mais ils sont décentralisteurs ! Oui, mais à quel prix...

Bref, seul le Bloc Québécois assure aux Québecois une représentation forte et fidèle à Ottawa.

dimanche 15 avril 2007

« [...] Le Québec se retrouve seul [...] »

Il y a aujourd’hui 25 ans, un événement, l’un des plus tristes de notre histoire, avait lieu. Un véritable coup d’État qui ternira à jamais les relations Canado-Québécoises. Il y a 25 ans, le Premier Ministre Canadien, Pierre Trudeau, modifia la constitution Canadienne en profondeur et à notre détriment. Un geste qui isola le Québec jusqu’à nos jours. Un geste qui comme l’a dit René Lévesque : « plaça le Québec dans la position qu’il occupait traditionnellement, c’est-à-dire, seul ».

Au même titre que la pendaison de Riel, de l’application injustifiée de la loi des mesures de guerre en octobre 70 ou encore de la cause du labrador qui priva le Québec du quart de son territoire, cet événement n’est qu’une preuve de plus de l’échec d’un Canada bilingue et biculturel.

De plus, les tentatives de réparation qui ont suivies vont même sens. Qu’il s’agisse de l’échec de l’accord du Lac Meech, du référendum sur la pitoresque entente de Charlottetown ou encore du plan B de Jean Chrétien à la suite du référendum de 1995 mieux connu sous le nom de : scandale des commandites. Tous ces événements auraient pu être évités, seulement et simplement en satifaisant les demandes légitimes du Québec dès 1982.

Depuis 25 ans, le Québec ne fait pas partie de la constitution Canadienne. Depuis 25 ans, le signature du Québec manque au bas du document fixant les lois fondamentales de ce pays !

Quel triste anniversaire, mes amis.

Comment peut-on encore croire au Canada après un tel anniversaire ?

Sur ce, voici un court vidéo qui résume, un peu, l’évènement:


RAPPEL: Je sais que vous serez sans doute nombreux à vouloir réagir à ce triste anniversaire. Sachez qu'il est maintenant possible à tous de commenter ce blog et ce, même si vous n'avez compte google ou blogger.